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Déclarations PESC

21.03.2008

Déclaration de la Présidence au nom de l’Union européenne à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale célébrée le 21 mars 2008

Près de 50 ans après le « massacre de Sharpeville » perpétré le 21 mars 1960, le message de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est toujours aussi pertinent. Le racisme, la xénophobie et la discrimination constituent toujours un problème et il est toujours de la responsabilité commune de la communauté internationale de mener une action à l’échelle mondiale contre ces phénomènes.

L’UE condamne fermement toutes les formes d’intolérance, de racisme, de discrimination raciale et autre. Fondée sur le principe selon lequel tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, la Charte des droits fondamentaux de l’UE interdit expressément toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines, la religion ou les convictions, ainsi que sur les opinions et l’orientation sexuelle d’une personne.

À cette occasion, l’UE tient à attirer l’attention sur sa volonté sans faille de lutter contre toutes les formes d’intolérance, de racisme et de discrimination raciale et autre, qui est fermement basée sur les normes internationales en matière de droits de l’homme sur lesquelles repose la lutte contre le racisme. L’UE invite une nouvelle fois tous les États qui ne l’ont pas encore fait, à signer, ratifier et mettre en œuvre la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui constitue le principal instrument juridique international dans ce domaine.

Afin de lutter contre le racisme, la xénophobie et la discrimination à l’échelle mondiale, l’UE coopère également de manière étroite avec tous les acteurs internationaux concernés et dans toutes les enceintes internationales compétentes, notamment l’Organisation des nations unies, le Conseil de l’Europe, l’OSCE, le Haut Commissariat aux droits de l’homme, ainsi qu’avec les organisations concernées de la société civile.

Le Conseil de l’Europe, qui participe à la lutte contre le racisme au niveau européen, a créé la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), qui a notamment pour mission d’adopter des recommandations politiques à l’intention des gouvernements des États membres. Le Protocole n° 12 à la Convention européenne des droits de l’homme interdit toute forme de discrimination résultant d’actes d’États souverains. La Cour européenne des droits de l’homme veille au respect de ces dispositions. Depuis 2006, un protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité a permis de limiter la diffusion du racisme et de la xénophobie par le biais des systèmes informatiques.

À cet égard, l’UE demeure fermement résolue à mettre en œuvre les objectifs définis par la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, qui a eu lieu en 2001 à Durban (Afrique du Sud). L’UE estime que la suite qui sera donnée à la Conférence de Durban offre la possibilité de renouveler les engagements qui y ont été pris et doit, par conséquent, mettre l’accent sur le renforcement de leur mise en œuvre.

La lutte contre le racisme et la xénophobie demeure un défi mondial qui demande une réponse mondiale. L’UE engage tous les États à adopter des mesures efficaces au niveau national, régional et international pour mettre fin au racisme, à la xénophobie, à la discrimination et aux autres formes d’intolérance, et réaffirme sa volonté d’œuvrer avec tous les pays pour lutter contre le racisme, la xénophobie, la discrimination et les formes d’intolérance qui y sont associées, quel que soit le lieu où ces phénomènes se produisent.

La Turquie, la Croatie* et l’ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d’association et candidats potentiels, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l’AELE membres de l’Espace économique européen, ainsi que l’Ukraine, la République de Moldavie, l’Arménie et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.

* La Croatie et l’ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d’association.

 

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Date: 28.03.2008