Le Ministère du Travail, de la Famille et des Affaires sociales a préparé, conjointement avec l'Union européenne, la conférence intitulée « Emploi pour les jeunes – prospérité pour tous ». Son objectif est de contribuer au débat sur l'intégration efficace des jeunes sur le marché du travail, qui représente l'un de principaux défis auxquels est actuellement confrontée l'Union européenne. La présidente du Conseil de l’UE Emploi et affaires sociales a souligné que « l'Union européenne n’était pas uniquement un projet économique. On doit particulièrement en tenir compte lors de la formulation des politiques visant à augmenter le taux d'emploi parmi les jeunes. »
La conférence a abordé la question de l'emploi des jeunes, notamment de l'emploi décent pour les jeunes, ceci s’insérant dans les objectifs de la stratégie renouvelée de Lisbonne pour la croissance et l'emploi.
Avec l'adoption des principes communs en matière de flexicurité en décembre 2007, la question fondamentale du renforcement de la flexibilité et de la sécurité sur le marché du travail, surtout pour les jeunes, a gagné en importance. Une plus grande flexibilité des jeunes, notamment par la prolongation d'emplois à temps partiel et d'emplois à durée déterminée, est pertinente pour les secteurs des services, des activités sociales et culturelles et de la santé publique. Les États membres mettent en œuvre diverses formes nouvelles d'emploi flexible qui offrent aux jeunes davantage de possibilités d'accès au marché du travail. Ces emplois aident les jeunes à surmonter une situation défavorable du fait de leur manque d'expériences ; on note également que nombre d’entre eux conservent longtemps ce type d'emploi, quoiqu'il leur offre une sécurité très limitée.
Bien que sept millions d'emplois aient été créés au sein de l'UE entre 2005 et 2007, le processus de Lisbonne n'a toujours pas pu réduire suffisamment le chômage parmi les jeunes. Selon les données de la Commission européenne, en 2006, le taux de chômage moyen chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans était de 17,4%, tandis que le taux de chômage moyen des jeunes slovènes en 2007 était inférieur à celui de l'ensemble de l'UE. Le nombre de jeunes chômeurs en Slovénie décroît : depuis 1996, il a diminué de 5,2 % et s'est stabilisé à 13,6 % en 2007.
Marjeta Cotman a souligné que les jeunes ont surtout besoin d'un environnement favorable pour le développement de leurs potentiels et de leurs capacités, indispensables à leur accomplissement personnel. Pour cette raison, les politiques en la matière doivent être orientées vers la réalisation des objectifs suivants :
