Aujourd’hui se sont tenues à Luxembourg, en marge de la réunion du Conseil Affaires générales et Relations extérieures, les réunions du Conseil d’association UE-Egypte et de la troïka ministérielle entre 'Union européenne et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Les participants au 4e Conseil d’association UE - Egypte ont examiné les relations entre l’UE et l’Egypte et ont discuté des questions qui sont au cœur des intérêts communs des deux partenaires.
M. Matjaž Šinkovec, secrétaire d'Etat slovène, qui s’exprimait au nom de la présidence, a déclaré que la réunion du Conseil d'association s’était déroulée dans un esprit d'ouverture et d'amitié. Il a ajouté que l’Egypte était un partenaire clé de l’Union européenne en Méditerranée et au Proche-Orient ; par conséquent, l’UE lui accorde beaucoup d’attention.
« Le système de coopération qui a été mis en place avec l’Egypte permet un dialogue constant entre les deux partenaires », a-t-il ajouté. « La coopération se déroule, en outre, dans le cadre du processus de Barcelone et de la politique européenne de voisinage. »
Le débat a porté, en-dehors des questions bilatérales, sur la situation au Proche-Orient, au Liban et au Kosovo.
La troïka ministérielle entre l'Union européenne et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s’est également déroulée aujourd’hui. La discussion a porté essentiellement sur la situation dans la région de l’Afrique de l’Ouest, et en particulier au Sahara, en vue d'y assurer la paix et la sécurité. Les participants ont également abordé la question de la démocratisation et de la coopération en vue de l'organisation des élections, en particulier en ce qui concerne les priorités des missions d’observation électorale. Ils se sont également penchés sur les entretiens de la CEDEAO avec les commissions électorales nationales. Dans le prolongement de la réunion, les sujets suivants ont été évoqués : les droits de l’homme, la bonne gouvernance, les incidences de la hausse des prix alimentaires, l’intégration économique régionale et les accords de partenariat économique, les migrations et le développement, ainsi que les mesures à prendre dans la lutte contre les stupéfiants.
