Une première réunion du groupe d'experts sur les GECT, intitulée « Forces, faiblesses, opportunités et menaces relatives à la création de GECT », portant plus particulièrement sur la mise en place de tels groupements, s'est déroulée aujourd'hui au Centre de congrès de Brdo. Le Comité des régions a fondé un groupe de 31 experts, représentants de différentes régions, auxquels se sont joint des experts slovènes, les membres de la délégation slovène au sein du Comité des régions ainsi que les représentants des ministères et services gouvernementaux. Parmi les éminents participants à la conférence, il convient de mentionner le vice-président du Comité des régions, M Luc Van den Brande et les représentants de certains services de la Commission européenne et du Parlement européen. L'hôte de la réunion était M. Marko Starman, Secrétaire d'État et membre du Service du Gouvernement de l'autonomie locale et de la politique régionale de Slovénie.
L'initiative du Comité des régions de fonder un groupe d'experts a été vivement accueillie par les régions, plus de 160 d'entre elles ayant exprimé leur désir de participer activement à cet instrument qu'elles perçoivent comme un outil important et utile menant à l'intensification de la coopération territoriale. La création de groupements européens de coopération territoriale permet la mise en place de réseaux qui renforcent la visibilité des processus européens d'intégration auprès des citoyens de l'Union européenne. Ainsi, une contribution significative au renforcement de l'acquis communautaire sera réalisée.
Le groupe d'experts sur les GECT associe acteurs de terrain et institutions. Le groupe effectuera le suivi de l'adoption et de la mise en œuvre de ces dispositions au niveau des Etats membres, facilitant l'échange d'expériences sur la constitution des GECT au niveau régional, favorisant le partage des meilleures pratiques, tout en identifiant l'exploitation potentielle des GECT en tant qu'outil cohésif de développement territorial.
La réalisation des objectifs dans le domaine de la politique de cohésion ne peut pratiquement pas être conçue sans son corolaire, la cohésion territoriale. Son objectif est d'aboutir à un développement plus harmonieux, de fonder des communautés durables dans les espaces rurales et zones urbaines ainsi que d'assurer une plus grande cohérence avec les autres politiques sectorielles relatives à l'aménagement du territoire et dont l'instrument clé représente l'objectif 3. La coopération transfrontalière, transnationale et interrégionale complète et, d'autre part, accélère le développement économique et contribue au développement durable des régions.
Une mise en œuvre relativement lente du Règlement (CE) No 1082/2006 dans les Etats membres a soulevé certaines questions d'intérêt collectif, dont, entre autres, la possibilité de fondation dune Euroregion, la coordination entre les réseaux locaux et transnationaux, la coopération entre les espaces frontaliers afin de se débarrasser des fardeaux du passé ainsi que la coopération entre les centres urbains. L'aspect territorial de la cohésion permet aux Etats membres, régions et communautés locales, de dépasser leurs frontières et de joindre leurs efforts qui visent à l'augmentation de la croissance et de la compétitivité de l'économie européenne. Par ailleurs, cet aspect déjà bien enraciné dans la conscience de la politique structurelle de l'Union européenne fournit un cadre approprié pour mobiliser les partenariats aux niveaux régional et local.
L'organisation de la première réunion du groupe d'experts sur les GECT lors de la Présidence slovène de l'Union européenne assoit la reconnaissance de la Slovénie et investit également le Service du Gouvernement de l'autonomie locale et de la politique régionale de Slovénie de la responsabilité de définir, avec les experts éminents et les représentants des régions, l'orientation du futur débat sur l'importance et le rôle joué par ce nouvel instrument - le GECT - dans la coopération territoriale et le renforcement de la cohésion partout en Europe.
