Aujourd'hui, le Président du Conseil de l'UE des Affaires générales et des relations extérieures, le ministre des affaires étrangères slovène, M. Dimitrij Rupel, a présenté les objectifs prioritaires de la Présidence slovène du Conseil de l'UE à la Commission des affaires constitutionnelles (AFCO) du Parlement européen.
En introduction, M. Rupel a fait remarquer que l'Union européenne entrerait, cette année, dans une nouvelle ère. « Nous avons signé le Traité de Lisbonne, nous avons élargi la zone euro et l'espace Schengen et augmenté le nombre d'emplois de trois millions et demi », a souligné Dimitrij Rupel. En même temps, les rênes de la Présidence de l'Union européenne se trouvent pour la première fois entre les mains d'un nouvel État membre, suite au plus grand élargissement que l'Union ait connu. « La Slovénie s'est préparée à cette Présidence durant trois ans. Nous sommes conscients que la tâche qui nous attend n'est pas facile, mais nous sommes persuadés que la Slovénie est tout à fait capable de l'accomplir», a ajouté le ministre slovène des affaires étrangères.
Dans son allocution, le ministre a consacré la plupart de son attention au Traité de Lisbonne et a accentué l'importance jouée par les représentants du Parlement européen dans le processus d'élaboration de ce traité. Il a ajouté que « ce traité accroîtrait le caractère démocratique de l'Union, étant donné que la législation européenne, à quelques exceptions près, serait adoptée, à part égale, par le Parlement européen et le Conseil, conformément à la procédure de codécision ». Selon les propos du M. Rupel, le nouveau traité contribuera à un fonctionnement plus transparent et plus compréhensible de l'Union et renforcera son efficacité, le Conseil dans la plupart des domaines devant prendre ses décisions à la majorité qualifiée.
La priorité de la Présidence slovène est de créer les conditions appropriées pour que le processus de ratification du Traité de Lisbonne dans les États membres puisse se dérouler aussi aisément que possible. « Le renforcement des prérogatives du Parlement européen doit être un objectif commun à nous tous », a indiqué le ministre.
À la fin de son allocution, M. Rupel a affirmé que « le Traité de Lisbonne introduisait une ère nouvelle dans laquelle l'Union européenne verrait son rôle renforcé dans le monde. Ces dernières années, nous avons consacré beaucoup de temps à nous occuper de nous-mêmes et de nos problèmes. Maintenant, nous pouvons et nous devrons faire face au plus vite aux défis du monde global et de la position que l'Union doit occuper dans le monde ».
