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Communiqués de presse

27.06.2008

M. Rupel participe à la deuxième journée du sommet du G8

Source : Ministère des Affaires étrangères, Japon

La Corée, l’Iran, le processus de paix au Proche-Orient, le Soudan et le Zimbabwe étaient les principaux thèmes à l’ordre du jour de la deuxième journée de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8. Le sommet réunit actuellement les ministres des Affaires étrangères du Japon, des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Canada, le délégué du ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et la délégation de l’Union européenne, en tant qu’observateur, conduite par M. Dimitrij Rupel, président du Conseil Affaires générales et Relations extérieures et ministre slovène des Affaires étrangères.

République populaire démocratique de Corée

En ce qui concerne la Corée du Nord, les ministres des Affaires étrangères du G8 sont convenus qu’il fallait immédiatement parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne sous contrôle international. Ils ont appelé les autorités nord-coréennes à respecter les conclusions du Conseil de sécurité des Nations Unies et à renoncer à l’armement nucléaire ainsi qu’aux programmes nucléaires et aux programmes de fusées balistiques existants. Ils ont salué la déclaration « des six » sur la Corée du Nord tout en soulignant que le contenu de cette dernière devait encore être examiné. Ils ont reconnu la nécessité de mettre en œuvre la déclaration conjointe de 2005 qui impose à la Corée du Nord l’abandon de ses programmes nucléaires. Ils ont également appelé la Corée du Nord à résoudre les questions sécuritaires et humanitaires.

Sur le même sujet, M. Rupel a rappelé que l’exemple des processus de libéralisation à la fin du siècle précédent dans les anciens régimes communistes avait démontré que les mesures politiques et économiques étaient plus efficaces qu’isolement. Sur la question nord-coréenne, il a explicitement attiré l’attention sur la situation humanitaire, et plus particulièrement sur les carences alimentaires, en soulignant que la communauté internationale devait accorder plus d’importance à ces questions ; à ce sujet, il a mentionné le problème du franchissement illégal de la frontière entre la Corée du Nord et la Chine, les Nord-Coréens la traversant précisément faute de nourriture dans leur pays.

Iran

Les ministres des Affaires étrangères ont exprimé leur inquiétude quant à la prolifération nucléaire, étant donné que l’Iran ne respectait pas ses obligations internationales émanant des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’Iran a été engagé à coopérer avec l’AIEA et à respecter les exigences de cette dernière, surtout en ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium. Les ministres ont réaffirmé leur engagement pour une solution diplomatique et invité à l’Iran à entamer des pourparlers internationaux. Le pays a également été appelé à un comportement plus responsable et plus constructif dans la région, avant tout en ce qui concerne le processus de paix au Proche-Orient ainsi que la stabilisation de l’Irak et de l’Afghanistan.

Le processus de paix au Proche-Orient

Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont soutenu les négociations entre Israël et les Palestiniens en vue de la conclusion d’un accord. Ils ont convié toutes les parties prenantes à s’abstenir de toute activité qui risquerait de nuire au processus, tout en les invitant à remplir leurs obligations. Les ministres ont surtout reconnu la nécessité d’améliorer la situation sur le terrain et ont appelé tous les acteurs du processus à y contribuer. Ils se sont félicités du cessez-le-feu à Gaza et ont réaffirmé leur engagement à aider les Palestiniens, y compris ceux de Gaza, dans le renforcement de leurs capacités institutionnelles. Les ministres ont également appuyé les efforts visant à un accord de paix global entre Israël et les autres pays de la région, en exprimant leur satisfaction à l’égard des pourparlers entrepris entre Israël et la Syrie sous la médiation de la Turquie. Ils ont confirmé leur espoir de voir la réunion de Moscou contribuer à la mise en oeuvre de l’accord d’Annapolis et se sont réjouis des changements politiques intervenus au Liban.

Évoquant le processus de paix au Proche-Orient, le ministre slovène, Dimitrij Rupel, a affirmé qu’au cours de ses visites dans la région, notamment à Gaza et en Cisjordanie, il s’était rendu compte de l’enjeu fondamental que représentait la création d’un État palestinien. La situation dans les territoires palestiniens, qui rappelle par endroits des scènes insurrectionnelles, ne permet pas l’établissement d’un État puisque l’objectif d’une révolution est la prise du pouvoir et non la construction d’un État. La formation de l’État doit être séparée de la lutte pour le pouvoir, a ajouté le ministre des Affaires étrangères slovène. Il a rappelé son voyage en Cisjordanie durant lequel il a rendu visite à une famille de réfugiés palestiniens qui n’avait pas les moyens de payer les soins médicaux dont elle avait besoin. « La garantie de soins médicaux représente une des missions primordiales d’un État, » a souligné M. Rupel. Si État il y a, il peut résoudre les problèmes. On peut certes confirmer qu’il existe des éléments encourageants : M. Rupel a cité, à ce titre, le processus d’Annapolis, les activités du Quartette, les évolutions au Liban et l’ouverture du dialogue entre Israël et la Syrie. « Pourtant, il n’y a pas de signaux positifs en ce qui concerne les territoires palestiniens, » a regretté le ministre des Affaires étrangères slovène, évoquant la construction de nouveaux logements israéliens en Cisjordanie et la mise en place de nombreux barrages routiers. Selon M. Rupel, la suspension de la construction de logements et la suppression des barrages routiers sont des conditions préalables à l’établissement d’un État palestinien.

Soudan

Les ministres du G8 ont exprimé leur inquiétude quant à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire au Darfour ainsi qu’aux violations des droits de l’homme au Soudan. Ils ont appelé toutes les parties à mettre fin à la violence et ont soutenu la mission de la MINUAD. En outre, ils ont engagé toutes les parties prenantes au respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. S’adressant au gouvernement soudanais, les ministres ont exigé sa collaboration avec la Cour pénale internationale tout en appelant le Soudan et le Tchad à mettre en œuvre les traités de paix existants.

Zimbabwe

Les ministres des Affaires étrangères ont souligné leurs préoccupations quant à la situation au Zimbabwe et ont condamné les actions des autorités zimbabwéennes qui, par leurs campagnes systématiques de violence, d’obstruction et d’intimidation, ont entravé l’exécution libre et équitable du 2e tour de l’élection présidentielle. Ils ont appelé les pouvoirs publics zimbabwéens à coopérer avec l’opposition. Les ministres du G8 se sont dits également préoccupés par la situation humanitaire dans le pays, la suspension de l’aide humanitaire ayant touché surtout la population la plus vulnérable ; par conséquent, ils ont appelé les autorités zimbabwéennes à autoriser les organisations humanitaires à poursuivre leurs activités. Les ministres ont souligné qu’ils ne reconnaîtraient la légitimité d’aucun gouvernement qui ne bénéficie du soutien du peuple zimbabwéen.

 

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Date: 29.06.2008