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Communiqués de presse

16.05.2008

La ministre Marjeta Cotman : «L’Europe sociale ne peut permettre l’exclusion»

«Contribuons à une Europe sociale qui ne permet pas l'exclusion sociale», a déclaré la présidente du Conseil «Emploi et affaires sociales», Mme Marjeta Cotman, lors de la septième rencontre européenne des personnes en situation de pauvreté. Organisée conjointement par la présidence slovène de l'UE, le Réseau européen des associations de lutte contre la pauvreté, la Commission européenne et le ministère belge de l'intégration sociale et des pensions, cette réunion annuelle donne l'occasion aux personnes en situation de pauvreté de présenter leurs propres positions et d'entreprendre un dialogue avec les décideurs politiques tant au niveau européen que national.

«Notre attention ne se porte pas sur les hommes politiques et les universitaires mais plutôt sur les personnes qui connaissent le mieux ces difficultés.  En œuvrant pour une inclusion sociale la plus large possible, il importe d'écouter chaque mot et chaque opinion» , a affirmé Mme Cotman. Cette rencontre a justement pour objectif d'intégrer les personnes socialement marginalisées dans la recherche de solutions et dans la mise en place de stratégies et de politiques visant à soutenir les efforts pour améliorer leur vie.

«L'Europe sociale ne peut permettre l'exclusion», a souligné Mme Cotman.

La rencontre de cette année, intitulée «Quatre piliers dans la lutte contre la pauvreté», est consacrée aux quatre thèmes suivants: les services sociaux, les services d'intérêt général, la politique du logement et le revenu minimum, ces quatre éléments représentant des leviers importants de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale.

Mme Salome Mbugua est venue présenter ses propres impressions sur  la rencontre de l'année dernière, à laquelle elle avait participé au nom des immigrés résidant en Irlande. Avant de se rendre à Bruxelles, elle ne savait pas réellement à quoi s'attendre. Pourtant, après s'être exprimée, avec trois autres représentants des minorités ethniques, sur ses difficultés personnelles, elle s'est aperçue que, pour la plupart de participants,  sa présence représentait un enjeu important.

«La délégation irlandaise avait choisi des représentants ayant des expériences directes de ce dont ils parlaient», a affirmé Mme Mbugua. «Ce fut une expérience forte mais aussi encourageante. Nous avons pu nous apercevoir que nos propos avaient touché l'audience. Nous espérons que les participants à la rencontre ont ainsi pu prendre conscience de l'importance des vues personnelles des personnes qui résident en Europe, issues de divers milieux, et qui sont confrontées à la pauvreté, à l'exclusion et à la discrimination.» C'est la raison pour laquelle de telles rencontres constituent une expérience utile et positive pour tous, a affirmé Mme Mbugua.

Cette année, la rencontre a rassemblé plus de cent participants, issus des États membres, eux-mêmes victimes de la pauvreté et un nombre comparable de représentants gouvernementaux, de la Commission européenne, des organisations non-gouvernementales européennes et des partenaires sociaux.

 

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Date: 16.05.2008