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Communiqués de presse

19.05.2008

Les ministres de l’agriculture délibérent sur le règlement relatif aux produits phytopharmaceutiques et sur les prix élevés des denrées alimentaires

photo : Conseil de l'UE

Lors de la session du Conseil de l’UE « Agriculture et pêche » présidé par M. Iztok Jarc, ministre slovène de l'agriculture, les ministres ont délibéré sur le règlement relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. M. Jarc a présenté les progrès accomplis par la présidence slovène dans ce domaine, la délibération ayant été ajournée en vue de résoudre les questions en suspens. Les ministres ont également discuté des prix élevés des produits agricoles et des denrées alimentaires ainsi que de mesures complémentaires envisageables pour assurer la stabilisation des marchés agricoles.

« La proposition de compromis de la présidence garantit un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale ainsi que de l'environnement tout en assurant la compétitivité de l'agriculture européenne, » a souligné M. Jarc en ajoutant : « Nous avons fait de grands efforts pour trouver un compromis entre les différents intérêts des Etats membres et nous avons accompli un progrès important. Après deux ans de débat au sein du Conseil de l’UE, la présidence slovène a réussi à élaborer une proposition de compromis soutenue par la majorité des Etats membres. »

La proposition de compromis sur le règlement élaborée par la présidence comprend de nombreuses dispositions visant à protéger la santé humaine et animale ainsi que l’environnement. Durant la présidence slovène, des avancées significatives ont été accomplies dans le domaine : incitation à substituer des substances phytopharmaceutiques dangereuses par d’autres plus sûres ; possibilité pour les Etats membres, dans des circonstances environnementales ou agrotechniques particulières, de refuser l’enregistrement de certains produits ou d’en limiter l’utilisation ; obligation pour les utilisateurs professionnels et les fabricants de produits phytopharmaceutiques de tenir un registre concernant leur utilisation ; mesures visant à éviter la duplication des essais sur les vertébrés.

M. Jarc a insisté sur la nécessité  de définir des critères d’approbation des substances actives devant  prendre en considération l'approvisionnement à long terme de l'Union européenne en denrées alimentaires.

Nous devons également avoir conscience que Le manque de produits appropriés peut avoir des effets contre-productifs, comme la baisse des rendements, et, en conséquence, une utilisation renforcée des PPR et  une plus grande pollution de l’environnement.

« C’est ce que nous devons éviter face aux conditions préoccupantes sur le marché mondial des denrées alimentaires et aux prix élevés des matières premières et des produits alimentaires, » a précisé M. Jarc.

Etant donné que ce règlement est débattu depuis deux ans au sein du Conseil de l’UE et du Parlement européen, il est nécessaire de commencer à mettre en œuvre les réformes sur les pesticides le plus rapidement possible. La présidence soumettra de nouveau le dossier pour examen aux groupes de travail du Conseil en vue de dégager des solutions appropriées aux questions en suspens.

 

Débat sur les prix élevés des denrées alimentaires

Sur la base du rapport de la présidence, les ministres de l’agriculture ont débattu  de la question des prix élevés des produits agricoles et des denrées alimentaires. « Il s’agit d’une question intersectorielle importante à laquelle nous devons répondre de manière collective et continue au niveau de l’UE, » a insisté M. Jarc.

Dans ce document, la présidence présente les causes rendant compte de la hausse des prix des denrées alimentaires, au nombre desquelles figurent les changements climatiques et les phénomènes extrêmes y afférents, la demande croissante en denrées alimentaires dans les pays en voie de développement, l’accroissement démographique mondial, la production des biocarburants et la hausse des prix des combustibles.

M. Jarc, à ce sujet, a tenu les propos suivants : « Certains affirment que les prix élevés sont favorables aux agriculteurs parce qu'ils devraient contribuer à augmenter la production et leur permettre des revenus plus importants. De l’autre côté, les prix élevés représentent un grand problème pour les pays importateurs nets, en particulier pour les pays en voie de développement. »

L’UE a adopté dès l’année dernière des mesures concrètes à court terme dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) visant à réduire les prix au sein de l’UE, telles que l’augmentation des surfaces agricoles par la suppression de l’obligation de mise en jachère et l’augmentation des quotas laitiers pour l’année 2008, la réduction des stocks d’intervention et des restitutions à l’exportation ainsi que la suppression temporaire des droits de douanes sur l’importation de presque toutes les céréales.

Dans le cadre de l’actuel « bilan de santé » de la PAC, les mesures suivantes sont également prévues: la suppression définitive de l’obligation de mise en jachère, la suppression progressive d’ici 2015 du régime des quotas laitiers , l’ajustement des politiques de marché et de soutien dans le secteur des céréales et le transfert des aides octroyées aux cultures énergétiques à des solutions plus efficaces pour le renforcement du secteur bioénergétique, notamment à la production de biocarburants de seconde génération, sans pour autant compromettre la production de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux.

 

La recherche dans le domaine des changements climatiques

Lors du déjeuner de travail, les ministres ont discuté de la contribution de la recherche à l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques. Mme Mariann Fischer Boel, commissaire chargée de l’agriculture et du développement rural, et M. Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche, ont participé à la réunion. La présidence a rédigé un document devant étayer les débats : celui-ci expose les questions relatives aux besoins en la matière et en ressources financières supplémentaires, à l’échange d’expériences entre les Etats membres , au transfert de connaissances  en direction des agriculteurs ainsi qu’au caractère approprié des solutions proposées dans le cadre du « bilan de la politique agricole commune ».

 

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Date: 23.05.2008