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29.01.2008

Discours de M. Dimitrij Rupel, président du Conseil de l’UE – Affaires générales et relations externes, ministre slovène des Affaires étrangères, prononcé devant la Commission des affaires étrangères du Parlement européen


SEULE LE TEXTE PRONONCE FAIT FOI

Monsieur le Président,

Chers membres de la Commission, Mesdames et Messieurs,

J'ai l'honneur et la satisfaction de pouvoir aujourd'hui vous présenter les priorités de la présidence slovène du Conseil de l'UE et de pouvoir profiter de cette occasion pour également vous exposer les décisions les plus importantes prises durant la première réunion du Conseil des affaires générales et des relations externes du Conseil de l'Union européenne.

Les priorités de la présidence slovène

La Slovénie a été investie de l'exigeante responsabilité de la présidence du Conseil de l'UE. Nous avons conscience de l'importance de cette mission, c'est pourquoi nous l'avons préparé avec le plus grand sérieux. 

Le programme de six mois de la présidence slovène vient achever le programme de 18 mois que nous avons préparé en collaboration avec les autres membres du Trio présidentiel, à savoir l'Allemagne et le Portugal. Nous exprimons toute notre gratitude aux institutions européennes pour leur contribution et soutien dans nos préparatifs à la présidence. Je suis convaincu que nous poursuivrons notre collaboration de manière constructive et que nous pourrons nourrir un dialogue ouvert aussi à l'avenir.

La présidence slovène, dans le cadre de ce programme de 18 mois, a dégagé cinq priorités: l'avenir de l'Europe et l'achèvement du processus de ratification du traité de Lisbonne, un débat sur les mesures les plus récentes dans les domaines énergétique et climatique, la mise en route du nouveau cycle de la Stratégie de Lisbonne pour la croissance économique et l'emploi, l'élargissement et la politique européenne de voisinage (l'avenir européen des Balkans occidentaux) et le dialogue interculturel.

L'avenir de l'Europe / Le Traité de Lisbonne

Tout d'abord, j'aimerais rappeler le travail exceptionnel réalisé par l'Allemagne et le Portugal, qui a abouti à l'accord sur le nouveau Traité de Lisbonne lors du Conseil européen informel d'octobre. Ce processus s'est achevé avec la signature du traité et la proclamation de la Charte des droits fondamentaux, en décembre à Lisbonne. Je pense que nous avons tous pleinement conscience de l'importance que revêtent ces événements pour nous.

Ce nouveau traité constitue un fondement approprié pour l'Union européenne afin de pouvoir répondre aux nouveaux défis de la globalisation. Une nouvelle ère pour l'UE s'ouvre ainsi à nous. Je voudrais souligner qu'en raison des avantages présentés par le traité modifié, il me semble capital qu'il entre en vigueur avant les prochaines élections européennes. La Slovénie voudrait donner l'exemple aux autres pays membres en ratifiant le plus rapidement possible ce nouveau traité; ainsi, aujourd'hui même, le parlement slovène examinait la loi de ratification de ce traité.

La stratégie de Lisbonne

La stratégie de Lisbonne sera au centre du futur Conseil européen de ce printemps, l'année 2008 débutant avec le nouveau cycle triennal qui nous donnera l'occasion d'initier de nouvelles réformes. 

Comme l'attestent différentes études, la stratégie de Lisbonne est manifestement efficace, c'est pourquoi il est nécessaire d'insister sur la continuité de son processus et sur l'exécution des réformes qui y sont liées. 

Les questions énergétiques et climatiques

La sûreté et la stabilité de l'approvisionnement en énergie et les conséquences induites par les changements climatiques sont des préoccupations partagées par tous  les citoyens européens; c'est pourquoi la présidence slovène entend réaliser le plus d'avancées possible sur ces deux dossiers lors du prochain Conseil européen durant le premier semestre de 2008.

La présidence slovène félicite la Commission européenne pour savoir exposer les données les plus récentes dans les domaines énergétiques et climatiques. Nous comptons sur une attitude constructive et le soutien des Etats membres et du Parlement européen pour que le paquet énergie – climat soit adopté au plus tard au printemps 2009.

Le dialogue interculturel

L’année 2008 est à la fois l'Année européenne du dialogue interculturel l'Année euro-méditerranéenne du dialogue interculturel. La coopération interculturelle et interconfessionnelle sera l'une des priorités de la présidence slovène du Conseil de l'UE et, plus particulièrement, dans la région des Balkans occidentaux. Nous contribuerons également au développement de l'enseignement supérieur dans la zone méditerranéenne avec le projet de fondation d’une université euro-méditerranéenne à Piran.

Politique étrangère

La Slovénie s'efforcera de renforcer l'action de l'Union européenne en politique étrangère dans les domaines de la sécurité, du développement et des relations économiques. Le conseil européen fera preuve d'initative dans les domaines susmentionnés durant la présidence slovène.

L'élargissement et les Balkans occidentaux

La Slovénie soutient fermement la poursuite de l'élargissement de l'Union européenne, celui-ci ayant démontré qu'il permettait d'accélérer les processus de réformes internes au sein des pays candidats ou potentiellement candidats, et de garantir la stabilité à long terme en Europe. Durant la présidence slovène, les négociations d'adhésion de la Croatie et de la Turquie se poursuivront en fonction des progrès réalisés par ces deux pays afin de remplir les critères imposés par l'Union européenne et respecter l’ordre juridique ainsi que les engagements vis-à-vis des standards européens.

La stabilité des Balkans occidentaux contribue à la stabilité et à la prospérité de l’ensemble de l’UE. Nous avons conscience des efforts dont l’UE doit faire preuve à l’égard du Kosovo mais nous ne désirons pas que la gestion de la crise entrave les perspectives européennes de cette région: l’UE doit adresser un message plus positif, concret et clair aux Balkans occidentaux sur ces questions. Les accords entre Belgrade et Pristina, ou plus exactement la résolution de cette crise dans le cadre des Nations Unies aurait été le meilleur scénario possible; hélas, il est clair maintenant que son aboutissement n’est pas acquis. Le Kosovo relève d’une problématique européenne et il faut que l’Union soit prête à assumer la responsabilité pour sa résolution. Sur ce point, plus que jamais, une Politique européenne de sécurité commune déterminée et efficace, fondée sur la cohésion, la flexibilité et la solidarité entre les Etats membres, est mise à l’épreuve.

Une Serbie stable et prospère, pleinement intégrée à la famille européenne, est capitale pour la stabilité de la région. C'est pourquoi l'UE recommande à la Serbie de satisfaire les conditions nécessaires à la signature rapide de l'Accord de stabilisation et d'association et son rapprochement de l'Union européenne. C'est pourquoi le Conseil de l’UE des Affaires générales et des relations externes a proposé hier à la Serbie la signature d'un accord politique qui envisage la ranimation du dialogue politique, le commencement des négociations de la libéralisation des visas, la libéralisation partielle des relations commerciales et une coopération dans le domaine éducatif visant à accueillir davantage d'étudiants serbes dans les universités des Etats membres. L'UE mettra également sur pied un groupe de travail qui sera chargé du suivi de rapprochement entre la Serbie et l'UE ainsi que de la promotion de l'idée européenne en Serbie et, en coopération avec les autorités serbes et le Tribunal international de la Haye, du contrôle du respect des conditions de pleine coopération de la Serbie avec le TPIY . 

Nous œuvrerons à conclure le réseau des accords de stabilisation et d'association et de renforcer la coopération régionale dans différents domaines, comme dans celui de la Communauté de l'énergie d'Europe du Sud-est. En ce qui concerne des avancées concrètes, susceptibles de rapprocher l'UE des citoyens de la région, la présidence slovène salue l'intention de la Commission à faire un pas en avant avec les pays de la région dans le domaine des visas. En dehors de cela, la Commission prépare une Communication sur les potentielles mesures pour renforcer l'Agenda de Thessalonique; elle sera rendue publique en mars prochain. Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres évoqueront tous ces aspects avec leurs homologues des pays des Balkans occidentaux en marge de la réunion de Gymnich, le 29 mars en Slovénie .

La politique européenne de voisinage, le processus euro-méditerranéen et l’Asie centrale

La Slovénie favorisera la politique européenne de voisinage et s'engagera à son renforcement ultérieur dans le cadre d’une politique unie, associée et cohérente et en tenant compte du principe de distinction et d'approche individuelle des partenaires dans le cadre de la Politique européenne de voisinage. Une attention particulière sera portée à l’initiative  « Synergie mer Noire ».

Le processus de Barcelone a été déjà consolidé en tant que cadre fondamental et unique pour établir un dialogue et une coopération entre les États membres de l'UE et les partenaires méditérannéens. Nous estimons que nous devons intégrer activement nos partenaires méditerranéens et ceux de l’Europe orientale dans un dialogue sur nos défis et problèmes communs.

L'une des tâches importantes de la présidence slovène est également la mise en œuvre de la stratégie de l'UE pour l'Asie centrale dans tous ses domaines prioritaires et particulièrement dans le cadre de l'aspect régional. Une réunion de la Troïka de l’UE et des États de l’Asie centrale aura lieu les 9 et 10 avril au Turkménistan.

Au cours de ces derniers mois, nous avons suivi avec intérêt les débats du Parlement européen sur ces thèmes.

Questions régionales

La présidence slovène sera engagée dans la résolution de questions internationales urgentes où l’on attend de l'Union européenne un engagement actif dans son rôle d'acteur global. Je n’en mentionnerai que quelques-unes.

Le processus de paix au Proche-Orient (bande de Gaza, Liban)

Les derniers événements survenus à Gaza, dans le Sud d'Israël ainsi qu'à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte nous inquiètent fortement. Tout comme nous préoccupe la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Lors de la réunion du Conseil de l'UE des Affaires générales et relations externes qui s’est déroulée hier, nous avons lancé un appel à toutes les parties afin qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour ouvrir les postes-frontières ; nous avons donné notre appui aux initiatives de l'Égypte et de la Ligue arabe, et surtout à la proposition palestinienne de prendre en charge le contrôle des postes-frontières.

En ce qui concerne la solution du conflit israélo-palestinien, nous estimons qu'il pourrait y avoir des progrès avec la perspective de négociations sur le statut final décidé à la conférence d’Annapolis. Durant la conférence des donateurs de Paris, la communauté internationale a alloué des moyens considérables à l'aide aux Palestiniens. Le fait que les États arabes participent de manière active à la recherche de solutions au conflit nous semble particulièrement important. L'UE continuera aussi à l'avenir à offrir aux Palestiniens son appui dans les domaines de la sécurité, de la mise en place d’institutions, de la bonne gouvernance, de la société civile et de l’économie, le tout en coopérant de manière étroite avec Tony Blair, l'envoyé spécial du Quartet. La présidence slovène, dans la continuité des présidences précédentes, entend également faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'assurer à l'UE, principal pourvoyeur de l’aide aux Palestiniens, un rôle plus important dans le processus politique. Dans ce contexte, nous comptons sur les activités du Parlement européen pour atteindre cet objectif.

La présidence slovène est préoccupée par le blocage politique interne au Liban et par les violences qui continuent à s’y produire. Nous sommes en faveur d’une solution négociée du problème et tenons à exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui s'y engagent inlassablement. D'autre part, nous appelons tous ceux qui pourraient influer sur la solution de cette crise à faire preuve d’une attitude constructive. Nous appelons également à la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU.

L'Iran

La présidence s'inquiète de ce que l'Iran ne respecte pas les injonctions exprimées dans les résolutions de l’ONU. Elle invite l'Iran à renforcer sa coopération avec l'AIEA et à le faire de manière tout à fait transparente. Elle s'engage fermement à trouver une solution diplomatique à la question nucléaire iranienne et envisage un débat continu sur d’éventuelles dispositions plus sévères de la part de la communauté internationale dans le cadre d'une nouvelle résolution de l'ONU.

L'Iraq

La présidence est persuadée que le dialogue et la réconciliation nationale sont les conditions préalables nécessaires à des réformes réussies en Iraq. Aussi œuvrera-t-elle à ce que l'appui de l'UE au gouvernement irakien mène à la réussite des réformes nécessaires. L'UE devrait poursuivre également les efforts visant à améliorer la situation de sécurité en Iraq, ce à quoi contribuera également de manière importante la prolongation de la mission EUJUST LEX en Iraq. Je me réjouis par avance du prochain échange de vues avec le Parlement européen au sujet du rôle de l'UE en Iraq.

Le Pakistan

L'UE attribue beaucoup d'importance aux relations avec le Pakistan et soutient totalement tout progrès sur la voie de la conciliation et d’une démocratie durable dans ce pays. Elle est favorable à une coopération active avec le Pakistan en vue d'atteindre ces objectifs. Actuellement, la tenue des élections du 18 février constitue le plus grand défi. En effet, il faut assurer, de la meilleure façon possible, qu'elles soient libres, irréprochables et organisées dans des conditions de sécurité adéquates. La stabilité au Pakistan est décisive pour l'UE. L'Union européenne participera à ce processus démocratique en mandatant une mission d'observation électorale.

Le Myanmar

Ces derniers mois, l'UE a consacré à la Birmanie/au Myanmar beaucoup d'attention. Elle a répondu promptement et avec détermination à la répression violente des manifestations pacifiques du mois de septembre. Le Conseil européen a adopté des conclusions au sujet de la Birmanie lors de sa réunion du mois de décembre. Nous nous engagerons en vue d'un processus politique plus global, du retour de l'envoyé spécial des Nations Unies, M. Gambari, de la facilitation du travail des agences internationales et de la mise en œuvre des recommandations de l'envoyé spécial des Nations Unies, M. Pinheiro.

L'Afrique

Le Kenya

L’aggravation de la situation au Kenya a marqué la première journée de la présidence slovène. L'évolution des événements après les élections présidentielles de décembre est un coup très dur porté au processus de démocratisation de l’Afrique toute entière, où le Kenya représentait pourtant un modèle. L'UE soutient les efforts de l'Union africaine et du Panel des personnalités africaines éminentes, sous la houlette de l'ancien Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, et exhorte les parties en désaccord à engager le dialogue sur les questions ouvertes. En effet, la situation au Kenya ne se normalisera pas avant qu'un compromis politique ne soit atteint. Celui-ci mènera à une solution durable et reflétera la volonté du peuple kenyan.

Soudan/Tchad

La crise du Darfour est un facteur de crise pour toute la région. Elle a fait des milliers de victimes et des centaines de milliers de réfugiés. Avec le début officiel de l'opération militaire EUFOR – TSCHAD – CAR, la plus grande opération de ce genre de l'histoire de l'Union européenne, dans la partie Est du Tchad et la partie Nord-ouest de la République centrafricaine, l'UE assure un appui exceptionnellement important à la stabilisation de cette région.

Cette opération parfait les efforts des Nations Unies et de l'Union africaine. Depuis le début de cette année, la mission de l'Union africaine AMIS est devenue partie intégrante de la mission mixte de l'Union africaine et des Nations Unies UNAMID destinée à opérer au Darfour. Les défis que le départ de cette mission représente sont énormes. Nous devons augmenter la pression sur les autorités soudanaises afin qu'elles accomplissent entièrement leurs engagements quant au déploiement efficace de l'UNAMID.

L'UE est très favorable au processus politique au Soudan. En effet, nous souhaitons que les mouvements rebelles retournent à la table de négociation.

RD Congo

La République démocratique du Congo a, derrière elle, une crise qui dure depuis des décennies et est confrontée à de nombreuses questions concernant la construction de son avenir.Des institutions démocratiques ont été établies sur la base des résultats d'élections libres. Elles cherchent maintenant à fonctionner malgré des conditions générales de sécurité très instables et malgré le drame humanitaire que connait l'Est du pays. Jusqu'à présent, l'UE a grandement contribué à assurer le soutien du processus de paix et de démocratisation de l'Etat. L'un des principaux domaines de notre intervention est la réforme du secteur de la sécurité, plus que jamais nécessaire, et c'est la raison pour laquelle cette question restera aussi à l'avenir au premier plan de nos activités en République démocratique du Congo.

Le monde a salué l’accord atteint lors de la conférence de paix, de sécurité et de développement dans les provinces du Kivu nord et sud, qui s’est tenue à la fin de la semaine dernière à Goma, faisant espérer que la paix régnerait enfin dans cette partie du Congo.

Partenariats stratégiques – réunions au sommet

La présidence slovène souhaite davantage fortifier et ramifier les relations transatlantiques. A ce sujet, nous devons évoquer l'organisation du sommet UE-Etats Unis, qui aura lieu en Slovénie, et qui permettra de faire progresser les accords déjà adoptés entre l'UE et les Etats-Unis. En tant que premier Etat slave à assumer la présidence du Conseil de l'UE, la Slovénie s’engagera pour obtenir des avancées dans le domaine du partenariat stratégique entre l'UE et la Fédération de Russie ainsi que pour l'ouverture de négociations sur le nouvel accord de partenariat et de coopération. Le Sommet EU-Russie, en Sibérie, aura lieu après l'élection du nouveau président.Le Sommet UE-Amérique latine et Caraïbes au Pérou, à Lima, sera consacré aux défis de pauvreté et de l’inégalité ainsi qu’au développement durable, à l’environnement, aux changements climatiques et à l’énergie. En outre, un sommet UE-Japon sera organisé à Tokyo.

La politique européenne de sécurité et de défense

Les éléments clés dans le domaine de la Politique européenne de sécurité et de défense seront la fortification ultérieure d'un multilatéralisme efficace, le développement approprié des capacités civiles et militaires de gestion de crise et une optimisation des procédures de planification et de décision. Deux opérations importantes, celles du Tchad et du Kosovo, mettront directement à l'épreuve, cette année, la détermination et les capacités d'alerte de l'UE.Nous estimons que la PESD, en tant qu’instrument de la Politique étrangère et de sécurité commune, est très important ; toutefois, il demeure peut-être encore trop peu visible et identifiable.

Droits de l'Homme

Les droits de l'homme continuent également, pendant la présidence slovène, à être un élément important de la Politique étrangère et de sécurité commune de l'UE. Nous consacrerons toute l'attention nécessaire tant à la mise en œuvre des lignes directrices qu'au dialogue et aux consultations avec des pays tiers.Le rôle de l'UE au sein du système de l'ONU ayant en charge la protection et la promotion des droits de l'homme sera important, plus particulièrement au sein du Conseil des droits de l'homme.Nous continuerons également, à l’avenir, à intégrer la politique des droits de l’homme à d’autres segments de la politique étrangère et de sécurité commune.

Ainsi se termine ma présentation. J’aimerais de nouveau souligner l’estime que nous avons pour vos activités et que nous nous réjouissons, par avance, de la qualité de notre coopération.

 

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Date: 30.01.2008