L'Union européenne s'est toujours prononcée en faveur d'avancées rapides sur la voie de l'instauration du suffrage universel à Hong Kong, conformément à la loi fondamentale. Elle considère que de telles avancées serviraient au mieux les intérêts de Hong Kong comme ceux de la Chine. L'Union regrette dès lors que la possibilité que les élections de 2012 se déroulent au suffrage universel ait été écartée, alors que le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong avait lui-même indiqué, dans son rapport, que la majorité de la population de Hong Kong était clairement favorable à tel suffrage.
Dans le même temps, l'Union prend acte avec satisfaction de la déclaration faite par M. Donald Tsang, chef de l'exécutif, selon laquelle un calendrier offrant une perspective claire de mise en œuvre du suffrage universel pour l'élection du chef de l'exécutif en 2017 et celle du Conseil législatif en 2020 a désormais été établi. L'UE engage l'ensemble des parties concernées à s'entendre sur des propositions constructives tendant à ce qu'un plus grand nombre d'électeurs puissent prendre part au scrutin de 2012, ce qui permettra à Hong Kong de progresser, selon le calendrier établi, vers l'instauration du suffrage universel, conformément aux normes internationales.
La Turquie et la Croatie*, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, la Norvège, pays de l'AELE membre de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine, la République de Moldavie et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.
* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association.
