L'Union européenne est profondément préoccupée par la situation qui règne dans la République d'Arménie après l'élection présidentielle. L'UE condamne les violences commises durant les événements du 1er mars, qui ont entraîné des pertes en vies humaines et fait de nombreux blessés.
L'Union européenne demande aux autorités arméniennes de libérer toutes les personnes qui ont été placées en détention pour avoir exercé leur droit à la liberté de réunion pacifique et de lever l'état d'urgence, qui impose des restrictions à la liberté des médias, à la liberté de réunion et aux partis politiques.
L'UE recommande à l'Arménie de mener une enquête indépendante sur les événements survenus le 1er mars et sur leurs causes.
L'UE invite instamment toutes les forces politiques à s'abstenir de commettre tout acte illégal et à renouer le dialogue politique, sans lequel aucune avancée n'est possible. Un dialogue constructif entre les autorités et l'opposition est très important pour consolider la paix et la stabilité dans le pays.
La Turquie, la Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine et la République de Moldavie, se rallient à la présente déclaration.
* La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.