La présidence de l’UE estime que les élections parlementaires du 21 mai 2008 ont constitué une mise à l’épreuve importante des pratiques démocratiques en Géorgie, particulièrement à la lumière des derniers événements survenus dans le pays. Elle félicite le peuple géorgien pour le déroulement pacifique de ce scrutin.
La présidence prend note du communiqué du 22 mai dernier au sujet des constats préliminaires et conclusions de la Mission internationale d’observation électorale (IEOM), dirigée par l’OSCE et son Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH). Ce communiqué constate, notamment, que les élections, dans leur ensemble, ont donné au peuple géorgien l’occasion de choisir leurs représentants parmi plusieurs candidats et que les autorités et autres parties prenantes se sont efforcées d’organiser des élections conformément aux engagements pris par la Géorgie envers l’OSCE et le Conseil de l’Europe.
Toutefois, la présidence note avec préoccupation que l’IEOM a identifié plusieurs irrégularités qui rendent l’application de ces engagements irrégulière et incomplète.
La présidence note également que le dépouillement des scrutins et la proclamation des résultats sont encore en cours. Elle attend le résultat final des élections et leur évaluation définitive par le BIDDH.
La présidence salue la bonne coopération des autorités géorgiennes avec la Mission d’observation électorale dirigée par l’OSCE/BIDDH. Dans ce contexte, la présidence lance un appel aux autorités compétentes afin qu’elles s’assurent que tous les recours sont traités de manière appropriée et dans les meilleurs délais.
La présidence observe que tous les problèmes signalés par le BIDDH durant l’observation des élections présidentielles du mois de janvier en Géorgie n’ont pas été pris en compte de manière conséquente ; divers défis restent donc à relever. De ce fait, la présidence lance un appel à la Géorgie à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de prendre en considération toutes les anomalies identifiées, notamment en ce qui concerne la législation et les procédures électorales.
Enfin, la présidence appelle tous les partis politiques à respecter les résultats des élections et à s’engager de manière constructive à reprendre un dialogue politique afin de parvenir, dans l’intérêt du pays, à un large consensus.
