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Communiqués de presse

02.04.2008

Andrej Bajuk, ministre slovène des finances : « L’investissement dans le capital humain est d’une importance cruciale pour la compétitivité de l’UE »

Le ministère des finances de la République de Slovénie, en coopération avec l'institut Bruegel et l’organisation régionale, Centre pour l’Excellence en finances, a organisé aujourd'hui une conférence intitulée « La qualité de l’éducation tertiaire dans le cadre de la politique économique ». Dans son allocution d’introduction, Andrej Bajuk a souligné que «deux raisons avaient motivé l’organisation de cette conférence. La première est que l’investissement dans le capital humain est l’une des priorités essentielles de la présidence slovène.   La mondialisation et le vieillissement de la population, en second lieu, représentent les deux principaux défis à l’égard de la soutenabilité des finances publiques ».

M. Bajuk a souligné que les défis de la mondialisation et du vieillissement de la population pourraient être affrontés par une stratégie qui favorise la croissance de la productivité et de l'emploi, tout en améliorant la qualité de l'éducation. L’investissement dans le capital humain est également un facteur essentiel pour la croissance, l’adaptation structurelle et l'inclusion sociale. Le sujet de la conférence est, en même temps, une réponse à l’évaluation annuelle sur les progrès réalisés dans le domaine des réformes structurelles des États membres en 2007, publication qui avait justement identifié le développement du capital humain comme celui qui exigerait le plus d'efforts à l'avenir. La stratégie de l’UE visant à augmenter les investissements dans le capital humain devrait intégrer le système éducatif dans son ensemble et agir à travers la perspective du « cycle vital ». Dans le cadre de cette stratégie, un rôle particulier est accordé à l’éducation tertiaire en tant qu’élément clé des innovations.

Le ministre a souligné que, sous l’angle de la qualité des finances publiques, la conférence pourrait répondre à trois questions liées à la qualité de l'éducation, essentiellement à celle de l'éducation tertiaire :

  • la contribution de l’éducation à la rétention de la main-d’œuvre sur le marché du travail,
  • l'impact de la qualité de l'éducation sur les revenus publics par le truchement de l’accroissement de la productivité et de la réduction des transferts sociaux et
  • l'amélioration de l’efficacité des dépenses pour l’éducation tertiaire.

Andrej Bajuk a également évoqué l’importance de cette conférence en vue d’identifier des modes complémentaires de coopération au niveau de l'UE, tout en ajoutant que « pour cette raison, la conférence a représenté une bonne occasion pour examiner la situation de l’éducation tertiaire au sein de l'UE ainsi que sa contribution à la croissance et aux résultats macroéconomiques, pour amorcer un débat et pour échanger nos vues sur l'amélioration des normes d'éducation tertiaire ainsi que sur les moyens visant à perfectionner les mesures nationales au sein de l'UE ».

Les États membres de l’UE, comparativement aux États-Unis, investissent une part très réduite de leur PIB dans le capital humain: les États-Unis investissent 7% de leur PIB dans l’éducation, alors que les investissements moyens des États membres de l’UE ne s’élèvent qu’à environ 5,5%. La différence est encore plus grande quant aux dépenses pour l’éducation tertiaire : l’investissement des États-Unis s’élève à 3% de leur PIB et ceux des États membres de l’UE seulement à 1,4%. Etant donné que, dans le cadre de la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l’emploi, les États membres de l’UE se sont engagés à porter leur investissement en recherche et développement à 3% de leur PIB, il serait nécessaire de définir la liaison entre cet objectif et les investissements nécessaires dans l’éducation tertiaire.

À la fin de son discours, Andrej Bajuk a souligné que « plusieurs initiatives avaient été prises au niveau de l'UE en matière de recherche et d'éducation, telles que le processus de Bologne et les programmes d'échange (par exemple, Erasmus), mais qu'il était toutefois possible de faire des progrès en augmentant la mobilité des étudiants, des professeurs et des chercheurs ainsi que par l'évaluation des performances des universités. Ce dernier point, dans le contexte de la stratégie de Lisbonne, avait également été proposé par les ministres des finances des États membres de l’UE lors de la récente réunion du Conseil européen ».

 

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Date: 04.04.2008