Aujourd'hui, l'Union européenne a accompli une avancée décisive vers la concrétisation du projet Galileo qui constitue, celui-ci dotant l'Union européenne de son propre système de radionavigation par satellite, le plus grand défi qu'elle ait jamais relevé jusqu'à présent. Il permet également de donner une impulsion à l'industrie européenne dans ce domaine. Les ministres en charge des transports de l'UE se sont déclarés favorables à la proposition de règlement relatif à la mise en œuvre Galileo, étape préalable à l'exécution de son budget et à l'introduction d'une nouvelle structure de gestion du projet.
«Aujourd'hui, nous avons adressé à l'Europe et au monde entier un message clair montrant que l'Europe persiste dans son engagement à offrir, d'ici 2013, à tous les citoyens européens et à toutes les entreprises européennes un service de radionavigation par satellite de qualité. De nouveaux emplois seront ainsi créés tandis que l'Europe assiéra définitivement sa position de grande puissance mondiale en matière de développement technologique,» a affirmé le président du Conseil «Transports, télécommunications et énergie», le ministre slovène des transports, M. Radovan Žerjav.
Le budget alloué à la mise en œuvre de l'ensemble du système européen de radionavigation par satellite (le programme européen GNSS) se monte à 3,4 milliards d'euros pour 2007-2013 et couvre les programmes EGNOS (système de contrôle et de correction des signaux émis par satellites par l'intermédiaire de stations terrestres et de transpondeurs installés sur des satellites) et Galileo (programme indépendant reposant sur une constellation de satellites et le réseau mondial des stations terrestres). La Commission européenne est seule compétente pour l'établissement et le fonctionnement du projet et est assistée par l'agence GSA et l'Agence spatiale européenne en ce qui concerne sa mise en œuvre. Pour ce qui est du contrôle politique du projet, dont l'UE sera propriétaire à cent pour cent, il sera assuré par le Conseil de l'UE et le Parlement européen avec l'appui de l'organe informel GIP (Panel interinstitutionnel Galileo).
