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Communiqués de presse

25.02.2008

Participation du secrétaire d'État, M. Marko Starman, à la seconde conférence annuelle « Des régions, actrices du changement économique » à Bruxelles

Marko Starman, secrétaire d'Etat chargé du Développement régional et des Collectivités locales, s'est adressé aujourd'hui, le 25 février 2008, aux participants de la seconde conférence annuelle des « Régions, actrices du changement économique ». Durant cette réunion, les experts de toute l'Europe ont discuté de l'influence de la politique régionale et de ses instruments sur les échanges d'expériences entre les régions. Le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, et la commissaire européenne en charge de la politique régionale, Mme Daneta Hübner, ont également assisté à la conférence.

M. Marko Starman a exposé, en introduction, l'importance et la fonction de la stratégie rénovée de Lisbonne pour la croissance et l'emploi afin de prendre davantage conscience du rôle essentiel de la recherche et des innovations dans l'économie européenne, surtout quant au renforcement de sa compétitivité globale. Les autorités publiques, également au niveau  régional, ont une importance clé pour la mise en place d'un environnement favorable aux  innovations. « De cette façon, les entrepreneurs et les chercheurs font preuve de plus d’innovation, ce qui renforcera le potentiel de croissance économique  ». M. Starman a également souligné que les États membres avaient tous reconnu que l’on pouvait favoriser la croissance et l'emploi en intégrant efficacement les acteurs régionaux. Il a également appelé de ses vœux une coopération entre pouvoirs, parlements nationaux, centres universitaires et secteur industriel, en démontrant que chacun de ces collaborateurs pourraient profiter de ce travail commun.

M. Marko Starman a rappelé que la plupart des priorités politiques, définies dans la stratégie de développement, étaient conformes aux priorités de la stratégie de Lisbonne. La plupart des programmes opérationnels dans les États membres témoignent  de l’attention grandissante accordée aux piliers sociaux, économiques et environnementaux de la stratégie de Lisbonne. Ils attestent également que les questions, liées à l'environnement et aux changements climatiques sont considérées comme tout aussi importantes. À cette occasion, M. Starman a exposé l'importance des questions démographiques, en soulignant que la création d’infrastructures et de services pouvant répondre au vieillissement de la population serait nécessaire. « De meilleures législations, la transposition et l'application de l’acquis communautaire et les politiques aux niveaux local et régional ont besoin d'une meilleure coordination aux niveaux national, local et régional ». 

M. Marko Starman a souligné que  la politique de cohésion, à travers les fonds structurels, était la contribution la plus importante à ces objectifs. Cela est attesté par les résultats du sondage organisé dans le cadre de la plateforme de suivi de la stratégie de Lisbonne du Comité des régions.  « Les fonds structurels assurent des canaux de financement et des mécanismes d'adaptation nécessaires à la mise en place de la politique territoriale relative à la stratégie de Lisbonne. Eu égard au système de fléchage des dépenses des fonds structurels pour le période 2007-2013, dénommé système « earmarking »,les résultats de la plateforme de suivi de la stratégie de Lisbonne font apparaître que la nouvelle disposition a entrainé des modifications dans l’attribution des fonds, les régions et les villes bénéficiant de 56 % de l’enveloppe. La réalisation de la stratégie rénovée de Lisbonne ne pourra être efficace sans contribution continue des fonds de l'UE. M. Starman a rappelé que les États membres étaient invités à contribuer en grande partie au financement de la stratégie de Lisbonne et participaient ainsi plus activement à l'établissement d’investissements  à long terme pour la croissance et l'emploi.

M. Marko Starman, dans ce même discours, a insisté sur la dimension territoriale de la politique de cohésion européenne, pour laquelle il a également mentionné la nécessité pour les régions et les gouvernements d’accéder plus facilement aux systèmes d'e-admistration. Ces derniers sont « en cours de réalisation » mais, selon lui, les autorités, surtout locales, « n’y consentent pas toutes au même degré. »Les citoyens et les entreprises dans les régions moins développées ou rurales sont souvent confrontés aux nouveaux défis que représente l’accès aux services, à la vente ou au commerce de produits et à l’innovation. La Slovénie, selon M. Starman,  représente à cet égard « un pays exemplaire, pouvant servir de laboratoire vivant dans l’utilisation des innovations des technologies de l’information et de la communication dans la promotion d’organisations concurrentielles et l’amélioration de la qualité de la vie de ses citoyens ». Un groupe de travail regroupant des représentants des milieux d’affaires, du gouvernement et de l’enseignement supérieur  a présenté à ce propos, le 18 juillet 2007, l'initiative nationale intitulée « L'innovation pour la qualité de la vie – la Slovénie en tant que laboratoire vivant ». Ce projet, selon M. Starman, permettra à la Slovénie de contribuer activement à l’instauration naissante d’une  e-région européenne.

En dernier lieu, M. Starman a évoqué les innovations régionales et le rôle des collectivités territoriales à cet égard. Il a rappelé que « la conscience de l’aptitude novatrice des régions était particulièrement importante  pour les innovations et l’esprit d’entreprise. Il faut intégrer toutes les formes d’innovations et tous les degrés de leur processus, en ne se limitant pas à certains secteurs ou à l’aspect économique des innovations. Ainsi, nous pourrons développer de manière efficace le potentiel novateur  des régions », a-t-il souligné. Le facteur clé, selon lui, est le travail en équipe. « Les intervenants dans une équipe doivent s’enquérir des facteurs internes et externes, et être toujours prêts à établir une nouvelle politique pour la région  si les conditions y ont changé. Pour cela il est extrêmement important d'inclure dans ce processus les meilleurs intervenants et cadres ».

Le secrétaire d'État, M. Marko Starman, a conclu son discours en exprimant son espoir de voir tous les participants de la conférence retourner dans leurs régions prêts à utiliser du mieux possible le potentiel considérable de la politique de cohésion dans le soutien des innovations.

Il a affirmé que « la réussite économique des régions et, conséquemment de l'économie de toute l'UE, est une réponse immédiate à l'inquiétude des citoyens et, pour cela, elle contribue à la réussite politique du projet européen. »

 

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Date: 26.02.2008