Aujourd'hui, le 21 janvier, vient de commencer à Brdo pri Kranju un atelier informel de l'UE, d'une durée de deux jours, portant sur les changements climatiques. Cet atelier est traditionnellement organisé au début de la présidence européenne par l'État en exercice de la présidence.
Environs 100 participants, dont certains experts européens en la matière et les chefs des délégations participant aux négociations sur la Convention-cadre de l'ONU concernant les changements climatiques et sur le Protocole de Kyoto, discuteront aujourd'hui de thèmes prédéfinis.
Ces derniers incluront, entre autres, la présentation du programme de travail relatif aux changements climatiques pour la période de la présidence slovène, des discussions sur les événements des six mois passés, un accent étant mis sur la Conférence de Bali et plus particulièrement sur les quatre piliers du Plan d'action de Bali (allègement des changements climatiques, adaptation à ces changements, développement et transfert des technologies, sources financières et investissements). Les autres thèmes engloberont les futurs plans et objectifs de l'UE en la matière.
Cet atelier sera probablement d'une grande intensité, vu que les ambitions des négociateurs sont grandes et qu'ils se trouvent face à deux ans de travail exigeant, rythmé par un nombre croissant de sessions et de réunions supposé aboutir à un accord cohérent et global d'ici la fin de l'année prochaine. L'enjeu principal de cet accord, soutenu fortement par l'UE, est d'intégrer tous les pays – tant ceux développés que ceux en voie de développement – dans un système commun et coordonné de lutte contre les changements climatiques.
En outre, un des points de l'atelier sera consacré à la présentation des caractéristiques climatiques et régionales slovènes. L'l'intervention d'une représentante du Congrès américain qui évoquera le développement récent des politiques américaines en matière de changements climatiques, les dernières mesures prises par le Congrès et l'impact anticipé des prochaines élections américaines, tant sur la politique climatique intérieure que sur la politique internationale, est également très attendue.
