Contenu .

Service-Navigation

Navigation Général

Navigation

Informations supplémentaires

Le lien à slovenia.si s'ouvre dans un nouveau navigateur

Service

Communiqués de presse

04.06.2008

L'Union européenne disposée à s'investir dans la maîtrise des prix alimentaires

www.foodpoisonblog.com

M. Iztok Jarc, président du Conseil «Agriculture» et ministre slovène de l’agriculture, participe à la conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale, face aux défis du changement climatique et des bioénergies, qui se déroule au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome. «L'UE est résolue à participer de manière constructive aux efforts pour trouver, au niveau international, une réponse complète et commune aux problèmes de la hausse des prix alimentaires et, par conséquent, à la question de la sécurité alimentaire,» a-t-il affirmé lors de la conférence, tout en se félicitant du travail mené par la FAO en faveur d'une réponse internationale basée sur des mesures à moyen et à court terme.

Tout d'abord, le ministre slovène a fait part de l'inquiétude de l'UE au sujet de la hausse des prix alimentaires. Après avoir baissé en valeurs réelles au cours des dix dernières années, les prix des matières premières agricoles se sont envolés en un espace de temps très court; la famine et la sous-alimentation de plusieurs centaines de millions de personnes en sont déjà le premier signe. De telles évolutions des prix pourraient avoir une incidence négative sur les consommateurs tant à l'échelle mondiale et régionale qu'au niveau du développement durable de nombreux pays. Cependant malgré ces effets nuisibles, les prix élevés représentent en même temps une opportunité favorable pour les agriculteurs et notamment pour le secteur agricole des pays en voie de développement.

Face à cette situation, l'UE a déjà mis en œuvre un dispositif d'aide alimentaire et humanitaire et s’apprête par ailleurs à apporter des moyens supplémentaires pour d’autres mesures urgentes d’aide financière, notamment des mesures d’aide sociale destinées aux groupes pauvres et fragiles de la population mondiale. Pour 2008, la Commission européenne a ainsi alloué au total 283 millions d'euros, sans compter le soutien au développement apporté par les États membres individuellement. À moyen terme, l’UE compte favoriser la promotion de la production dans les pays en voie de développement, en finançant, entre autres, les matières agricoles entrantes et en offrant des conseils en matière de gestion des risques du marché. Elle prévoit aussi de travailler à l’augmentation des investissements dans l'agriculture, notamment pour l’infrastructure agricole, l’irrigation, l’approvisionnement en énergie, la recherche agricole et le développement politique et institutionnel. L’UE aidera ainsi les pays en voie de développement à améliorer leurs secteurs agricoles, à augmenter la sécurité alimentaire et à renforcer leur intégration régionale. 

Par ailleurs, le ministre slovène a souligné l'importance des négociations relatives au cycle de développement de Doha au sein de l'Organisation mondiale de commerce. L’UE cherche, pour sa part, à ce que ce processus se termine au plus vite et qu’il aboutisse à un accord universel, ambitieux et équilibré dans tous les domaines concernés. Dans ce contexte, il est important que l'UE montre sa volonté de supprimer les mesures de soutien aux exportations d’ici à 2013. Elle travaille par ailleurs à faire diminuer au maximum, à travers le dialogue avec les pays tiers, les restrictions et les interdictions relatives aux exportations. 

Par le biais de ses dernières réformes en matière de la politique agricole commune, l'UE a renforcé sa position dans un sens favorable au marché, elle a diminué les mesures allant à l’encontre du fonctionnement des marchés, ce qui a  permis aux agriculteurs de répondre aux évolutions des prix de manière plus efficace. Dans le cadre du bilan de santé de la PAC, l’UE supprimera également les aides aux cultures énergétiques, favorisant, en revanche, la recherche et le développement des biocarburants de deuxième génération.

Enfin, M. Jarc a fait valoir l'importance des efforts de l'Organisation des Nations Unies visant à répondre efficacement au manque de matières premières alimentaires dans le monde, ainsi que la nécessité de réformer les institutions de l'ONU pour améliorer leur fonctionnement.

 

Accessibilité     . Imprimer     .


Date: 06.06.2008