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Communiqués de presse

06.06.2008

Le ministre slovène des Affaires étrangères, Dimitrij Rupel, a présidé la troïka UE - Brésil

M. Dimitrij Rupel, président du Conseil de l'UE « Affaires générales et Relations extérieures » et ministre slovène des Affaires étrangères a aujourd'hui dirigé la troïka UE-Brésil au niveau ministériel.La Commission européenne était représentée par la commissaire Benita Ferrero Waldner. La délégation brésilienne, quant à elle, était menée par le ministre des Affaires étrangères, M. Celso Amorim.Les représentants du Secrétariat du Conseil et de la France, pays exerçant la prochaine présidence, ont également pris part à cette réunion.La discussion s'est concentrée sur la coopération entre l'Union européenne et le Brésil, un accent particulier ayant été mis sur la mise en œuvre du plan d'action. Parmi les autres sujets abordés, figuraient le combat contre la pauvreté, l'environnement et les changements climatiques, la sécurité européenne, les biocarburants et les migrations. Le débat a également porté sur quelques sujets plus généraux, tels que les relations entre l'Union européenne et l'Amérique latine, la situation politique générale en Amérique latine et les questions internationales d'actualité. M. Rupel a informé ses interlocuteurs de l'état d'avancement du traité de Lisbonne et des élargissements prévus de l'UE.

 

La coopération UE-Brésil

Au sujet de la coopération entre l'UE et le Brésil, le ministre slovène des Affaires étrangères s'est référé aux conclusions du 1er Sommet UE-Brésil de l'année passée, par lesquelles les deux parties s'étaient engagées à entretenir un dialogue plus étendu sur les questions mondiales, régionales et bilatérales d'intérêt stratégique commun afin de renforcer  leur partenariat sur la base de valeurs et de principes partagés.Ils sont également convenus que ce partenariat devait se développer et porter ses fruits, en se tournant vers l'avenir.Dans ce contexte, la préparation d'un plan d'action commun a été initiée et devrait s'achever d'ici le prochain Sommet, à la fin de l'année.

 

Changements climatiques

M. Rupel a souligné que les changements climatiques étaient un des problèmes les plus urgents de notre temps et que la nécessité de réagir à leur encontre était des plus manifestes. Il a rappelé que les dirigeants européens étaient convenus de s'engager résolument à entamer des négociations sur un accord global pour la période après 2012. « L'UE a voulu, par cet engagement, envoyer un message clair et à long terme sur la future application des mécanismes flexibles de l'après 2012, à l'égard essentiellement de l'échange des droits d'émission et des mécanismes de développement propre, » a ajouté M. Rupel.Tout en réaffirmant la position de l'UE, selon laquelle les pays développés devaient continuer à jouer un rôle moteur dans la lutte contre les changements climatiques et s'assigner des objectifs plus ambitieux quant à la réduction des émissions, le ministre slovène a précisé qu'il était conscient que « le Brésil avait déjà pris des mesures pour atténuer les effets des changements climatiques et pour s'y adapter» et qu'il se félicitait des relations constructives avec le Brésil dans ce domaine.L'UE n'exige pas l'introduction d'objectifs quantitatifs pour les pays en voie de développement, le développement économique et social ainsi que la réduction de la pauvreté étant leurs priorités les plus urgentes.Cependant, il existe un large choix d'alternatives pour  réduire les émissions occasionnées par le développement économique.En outre, une action résolue face aux changements climatiques génère beaucoup d'autres avantages, tels que la réduction de la pollution atmosphérique et aquatique qui est également positive sur le plan sanitaire.

 

Les relations avec l'Amérique latine

Selon M. Rupel, l'Union européenne a souligné l'importance du dialogue entre l'UE et l'Amérique latine lors du récent sommet UE-ALC de Lima, exprimant ainsi sa volonté d'établir des relations plus étroites au niveau régional avec l'organisation du marché commun de l'Amérique du Sud, le Mercosur.Les deux parties ont unanimement appelé de leurs vœux la réussite des négociations de l'OMC-Doha, qui permettrait la conclusion d'un accord équilibré entre l'UE et le Mercosur.Elles ont également confirmé leur engagement à tirer profit de l'accord de 1995 pour renforcer les relations bilatérales entre les deux régions et accélérer les négociations sur un nouvel accord entre l'UE et le Mercosur.

Au sujet de la situation en Amérique latine, M. Rupel a affirmé qu'il suivait attentivement les évolutions démocratiques dans certains pays d'Amérique latine, surtout dans la région andine, où les populations traditionnellement exclues commencent à participer à la vie publique et où la sensibilisation à l'importance des droits sociaux, économiques et ethniques a progressé.« Toute période de transition vers une démocratie plus représentative peut être sujette à une certaine instabilité ; en même temps, l'occasion est ainsi donnée de consolider la démocratie du bas vers le haut, » a ajouté le ministre slovène des Affaires étrangères.Selon lui, il s'agit d'une occasion historique présentant, certes, des effets positifs mais réclamant, également, une approche raisonnable de la part de tous les acteurs politiques.

Le ministre a affirmé que l'UE ferait tout son possible pour renforcer la démocratie, « la portée de celle-ci dépassant les simples élections démocratiques » :Elle réclame, en effet, des institutions appropriées, l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice et le respect des droits de l'homme.Ces processus doivent être accompagnés par un large consensus, une large représentation de la population et un gouvernement jouissant de la confiance de ses citoyens. Le but commun doit être l'accélération du développement social et économique, plus particulièrement de celui des populations les plus défavorisées.

A la suite de ces propos, M. Rupel a souligné que tous les gouvernements de l'Amérique latine avaient été élus démocratiquement et avaient atteint des résultats importants en termes économiques et fiscaux, comme l'attestent les taux relativement bas de leurs inflations, tout comme  dans d'autres domaines de la vie sociale.L'UE se réjouit que les pays de la région se soient activement engagés en vue d'atténuer les situations de crise en Amérique latine.Le ministre slovène des Affaires  étrangères a ajouté que l'UE saluait l'établissement de l'Union des Nations d'Amérique du Sud, l'UNASUL, le 23 mai dernier.

Pour conclure, le ministre a porté à la connaissance de ses hôtes certaines informations relatives à l'Union européenne, notamment le contenu et le processus de ratification du traité de Lisbonne et l'élargissement de l'UE ainsi que les positions de l'UE sur certaines questions internationales, tout particulièrement sur le processus de paix au Proche-Orient.
 

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Date: 13.06.2008