Contenu .

Service-Navigation

Navigation Général

Navigation

Informations supplémentaires

Le lien à slovenia.si s'ouvre dans un nouveau navigateur

Service

Communiqués de presse

16.06.2008

Les ministres des finances de l’ASEM sur les moyens de faire face aux défis de l'économie mondiale

Photo: Irena Bremsak

M. Andrej Bajuk, ministre des finances slovène et président du Conseil des affaires économiques et financières (ECOFIN),  a assisté aujourd'hui à la réunion des ministres européens et asiatiques des Finances (ASEM) qui se déroule actuellement, du 14 au 17 juin, sur l'île de Jeju, en Corée du Sud. Le ministre slovène a pris part aux débats en tant que porte-parole des positions communes des États membres de l'UE.

Les ministres des finances des 27 États membres de l'UE et des 16 pays asiatiques, les représentants de la Commission européenne, de la Banque asiatique de développement, du secrétariat de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne ont discuté de la situation macroéconomique, y compris la situation des marchés financiers, de l'intégration économique au niveau de l'UE et de l'Asie, du financement des infrastructures et des mesures de marché visant à lutter contre les changements climatiques.

Pour ce qui est de la conjoncture économique mondiale, les ministres ont constaté que les risques, à court terme, de ralentissement de la croissance étaient réels. Ils se sont toutefois déclarés confiants sur les tendances à long terme. Les risques face auxquels se trouve actuellement confrontée l'économie mondiale trouvent leurs origines dans le ralentissement de l'économie américaine et dans le tarissement des ressources financières au niveau mondial; parallèlement, ils résultent également des pressions inflationnistes accrues, résultats de la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires. Toutefois, les ministres ont souligné que tant l'Asie que l'UE étaient beaucoup moins vulnérables et beaucoup plus résistantes aux chocs extérieurs qu'il y a dix ans, sans être pour autant immunisées contre les risques économiques mondiaux. Ils ont accueilli favorablement les mesures opportunes que les pays asiatiques et européens ont mises en oeuvre en vue de faire face aux secousses financières, ainsi que l'adoption par les pays membres du G7 des recommandations du Forum de stabilité financière relatives à l'impact de la turbulence financière.  L'ouverture commerciale et les systèmes d'investissement étant  d'une importance capitale pour le bien-être de la population mondiale et la lutte contre le protectionnisme, les ministres ont souligné la nécessité d'aboutir à un accord sur l'Agenda de Doha pour le développement.  Ce dernier pourrait, en effet, contribuer à la croissance mondiale et à la réduction de la pauvreté.

Les ministres ont estimé que les expériences européennes, à certains égards,  pourraient s'avérer utiles quant aux efforts que consent actuellement l'Asie en vue de renforcer sa coopération financière régionale. A l'origine simple union douanière, l'intégration européenne s'est transformée en un marché commun qui a fini par devenir une union économique et monétaire. Les mécanismes actuels de coopération financière en Asie, tel que l'initiative Chiang Mai, constituent une approche proprement asiatique qui se fonde sur les expériences de l'UE. En outre, les ministres ont reconnu qu'il était important que l'Asie réussisse à intensifier sa coopération monétaire et financière, la consolidation de la stabilité financière régionale renforçant à son tour la résistance des économies asiatiques et le fonctionnement du système monétaire international ; ceci permettrait un ajustement économique et financier plus efficace ainsi qu'une réduction des déséquilibres à l'échelle mondiale.

Dans le domaine du financement des infrastructures, les ministres ont salué l'initiative de Jeju pour le renforcement de la coopération en matière de partenariat privé-public entre les pays membres de l'ASEM.

En ce qui concerne la lutte contre les changements climatiques, les ministres ont souligné que la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques et le Protocole de Kyoto constituaient un cadre efficace de coopération internationale dans la lutte contre les changements climatiques.  En outre, ils ont reconnu la pertinence de l'élaboration d'une politique susceptible de garantir aux pays en voie de développement une croissance et un développement économiques. À ce propos, le ministre des finances slovène a souligné l'engagement de l'UE en matière de lutte contre les changements climatiques: « Faire face efficacement aux changements climatiques n'est possible qu'à l'échelle internationale, avec la participation des principales économies mondiales. À cet égard, l'UE a déjà établi sa propre stratégie globale visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020 et à augmenter l'exploitation des sources d'énergie renouvelables».

 

Accessibilité     . Imprimer     .


Date: 17.06.2008