Les dirigeants des États membres de l'UE ont aujourd'hui donné leur feu vert à l'entrée de la Slovaquie dans la zone euro au 1er janvier 2009. Cette dernière deviendra donc le 16e pays à adopter la monnaie unique et le quatrième parmi les nouveaux États membres qui ont adhéré à l'UE en 2004.
«Je voudrais féliciter la Slovaquie pour avoir rempli tous les critères nécessaires,» a déclaré M. Janez Janša, président du gouvernement slovène. «En tant que président du gouvernement du premier pays de la dernière grande vague d’élargissement en 2004 à avoir adopté l'euro, je suis particulièrement heureux de voir le processus d’élargissement de la zone euro apporter d'importants bénéfices tant aux actuels qu'aux futurs membres de cette zone.»
À cette occasion, les chefs d'Etats membres de l'UE se sont réunis au sein du Conseil de l'UE, exception prévue par le traité de l'UE en cas d'adhésion de nouveaux membres à la zone euro. Tout d'abord, ils ont pris connaissance des deux rapports de convergence de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne et du rapport du Conseil «Affaires économiques et financières» (ECOFIN) et ont confirmé les appréciations positives de ces documents. Ils se sont également félicités de l'avancement réalisé par la Slovaquie quant au respect des critères de convergence relatifs à l'adoption de l'euro.
Ensuite, les chefs d'État et de gouvernement ont examiné l'avis favorable émis le 17 juin par le Parlement européen, appelant ensuite le Conseil ECOFIN à finaliser et à adopter, lors de sa prochaine réunion de ce 8 juillet, la réglementation pertinente afin de permettre à la Slovaquie d'adopter l'euro le1er janvier 2009.
La Slovaquie ayant intégré le système MCE II depuis 2005, son entrée dans la zone euro a été soutenue déjà lors du Conseil ECOFIN du 3 juin à Luxembourg. Les ministres ont notamment approuvé l'estimation de la Commission européenne selon laquelle la Slovaquie avait réussi à aligner sa réglementation sur l'acquis et à atteindre un niveau stable et élevé de convergence, faisant donc preuve du respect des critères nécessaires pour adopter l'euro.