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Communiqués de presse

26.06.2008

Ministre Dimitrij Rupel à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8

Photo: MZZ

La réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, comptant la participation d’une délégation de l’Union européenne conduite par M. Dimitrij Rupel, président du Conseil Affaires générales et Relations extérieures et ministre slovène des Affaires étrangères, a été lancée aujourd’hui à Kyoto. Cette réunion de deux jours sera consacrée à des discussions sur les principaux foyers de crise dans le monde. Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de l’Italie, de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et du Japon ainsi que les délégués des ministres des Affaires étrangères du Canada et de la Fédération de Russie participeront à la réunion.  L’Union européenne est, elle aussi, systématiquement partie prenante des réunions du G8. C’est la première et seule occasion pour la Slovénie, avant longtemps, de participer à une rencontre de si haut niveau, compte tenu que le G8 réunit les plus grandes puissances économiques mondiales. La discussion d’aujourd’hui s’est concentrée sur l’Afghanistan, le Pakistan et le Myanmar, tandis que les discussions de demain porteront sur la Corée, l’Iran, le processus de paix au Proche-Orient, le Soudan, le Zimbabwe et le Caucase.

 

Afghanistan

Concernant l’Afghanistan, M. Rupel a déclaré s’interroger si le gouvernement afghan réalisait bien l’importance de la conférence des donateurs de Paris au cours de laquelle 20 milliards de dollars ont été recueillis pour l’Afghanistan. En effet, le manque d’infrastructures du pays fait que le gouvernement n’a pas les moyens d’assurer les services les plus indispensables à la population. Par ailleurs, les déclarations du président Karzaï sur d’éventuelles actions militaires sur le territoire palestinien ne contribuent pas non plus à l’apaisement de la situation. Il est vrai que ces déclarations étaient adressées à un public local mais leurs répercussions au niveau international ne sont pas à négliger.

Au vu de ces circonstances, les élections de l'année prochaine seront très importantes. La communauté internationale doit être convaincue qu’elle soutient un processus et non des individus, a insisté M. Rupel, tout en apportant son soutien au travail de M. Kai Eide, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies.

Les ministres ont adopté une déclaration spécifique dans laquelle ils rappellent, entre autres, les problèmes de terrorisme, de pauvreté, de corruption et de fragilité des institutions de l’Etat afghan. Ils expriment leur soutien aux efforts des Nations Unies, évaluent favorablement le travail des forces internationales de sécurité et encouragent les efforts pour le renforcement des structures de gouvernance de l’État. Enfin, ils se réjouissent des bons résultats de la conférence de Paris. Dans cette déclaration, les ministres soulignent également l’importance de l’engagement de l’Afghanistan dans un processus démocratique, l’importance des élections présidentielles et législatives et ils appellent les voisins de l’Afghanistan à se montrer coopératifs.

 

Birmanie/Myanmar

Concernant la Birmanie/Myanmar, M. Rupel a exprimé sa solidarité avec les victimes du cyclone Nargis. Il estime que l’état d’urgence est loin d’être terminé, notamment parce que l’aide humanitaire internationale n’a toujours pas atteint l’ensemble des zones touchées. L’accès à la zone inondée s’est amélioré mais il est encore loin d’être optimal.

Malgré la crise humanitaire, la situation politique de ce pays ne s'est pas améliorée.  La violence dont ont fait preuve les autorités est inquiétante comme par exemple lors de la dispersion d'une manifestation pacifique pour l'anniversaire de Suu Kyi, événement au cours duquel des activistes ont été arrêtés et qui a bouleversé l’opinion publique européenne.  Selon le ministre slovène des Affaires étrangères, tous les faits montrent que les autorités birmanes n’ont pas saisi l'occasion de faire parvenir toute l'aide internationale suite à la catastrophe naturelle.  Il est justifié de penser qu’à terme, le manque de solidarité de la junte militaire et le mauvais contrôle de la crise, nuiront surtout aux autorités. Des changements en Birmanie/Myanmar sont inévitables. M. Rupel a apporté son soutien à l’activité de M. Surin, secrétaire général de l’ANASE, et de M. Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies. Quant à la possibilité de révocation des dispositions de l’UE, il estime qu’elle dépendra de l’évolution des événements. Il est également persuadé qu'une aggravation des sanctions ne fera qu’empirer la situation dans le pays.

 

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Date: 27.06.2008