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Communiqués de presse

12.03.2008

Le ministre Mate sur les mesures de protection des citoyens dans le cadre de la protection des frontières extérieures de l'UE : préserver l’ouverture et l’accessibilité

M. Dragutin Mate, ministre slovène, présidant actuellement le Conseil des affaires intérieures de l'UE, préside aujourd'hui, à Brdo pri Kranju, la conférence ministérielle  sur les futurs défis de la gestion des frontières extérieures de l'UE. A l'ouverture de la conférence, il a souligné que : « La Slovénie, qui possède des frontières extérieures terrestres et maritimes de l'UE, reçoit un évènement important durant lequel sera lancé le premier débat politique sur les défis de la future gestion des frontières extérieures. Nous sommes confrontés à des changements démographiques rapides qui réclament des modes d'intervention réfléchis et déterminés. D'autre part, nous voulons préserver la sécurité intérieure de l'Union européenne ainsi que celle de ses citoyens. «

Les ministres ont inauguré la conférence par la présentation de la Communication de la Commission relative à l'évaluation et au futur développement de l'agence Frontex. Depuis sa création en 2005, l'Agence a mené à bon terme sa phase initiale et exerce bien ses missions. Elle a atteint des résultats importants dans les domaines de la coordination de la coopération opérationnelle, la définition et les analyses de risque. Il serait utile d'approfondir la réflexion sur la création de centres régionaux opérationnels de coordination des activités dans certaines zones ; comme l'a souligné M. Mate : « ... les États membres ont reconnu la possibilité et la nécessité de renforcer le rôle de Frontex dans le cadre du présent mandat. A long terme, il sera nécessaire de développer une gestion intégrée des frontières, en respectant les droits de l'homme et les principes de partage de charge et de solidarité, notamment dans les zones à haut risque sur la frontière extérieure de l'UE. » Il ressort des discussions que la plupart des délégations soutiennent les mesures que la Commission européenne a définies dans son évaluation. Les États membres espèrent que Frontex mettra en œuvre son Programme de travail 2008. Ils ont également convenu du renforcement de la coopération à long terme entre Frontex et les pays tiers dans la gestion des frontières.

Parmi les priorités de Frontex à court terme, nous trouvons également des analyses de risque et des états des lieux, déjà parmi les missions régulières de l'Agence. A l'avenir, Frontex s'efforcera de coopérer avec d'autres organisations, tels que Europol et les organismes compétents des États membres. Quant aux opérations communes de retour, il sera nécessaire de renforcer le rôle central de Frontex et la coopération des États membres.

La priorité principale à long terme est la coopération avec les pays tiers dans la gestion des frontières dans le cadre de la mise en oeuvre d'une approche globale ; dans ce contexte, il est également nécessaire de définir et de renforcer le rôle de Frontex.

Dans la poursuite des discussions sur les futurs défis de la gestion des frontières extérieures de l'UE, les ministres ont traité des innovations et des possibilités technologiques qui pourraient renforcer le contrôle des frontières et qui permettraient une identification fiable des personnes. Ils ont débattu du système électronique d'autorisation des voyageurs de bonne foi, du système d'entrée/sortie et du système électronique d'autorisation de voyage. A cette occasion, M. Mate a tenu les propos suivants: « Nous jouissons d'expériences positives en matière de mise en oeuvre de systèmes d'informations d'envergure, tels que le Système d'information Schengen, ces derniers nous permettant de renforcer notre sécurité et le contrôle aux frontières. Aujourd'hui, nous avons discuté du développement et des possibilités d'application de nouvelles technologies susceptibles de prévenir les entrées indésirables sur le territoire de l'UE. Le débat a montré que' nous pouvons prévoir leur mise en œuvre à l'avenir. » La discussion a également laissé paraître certaines réticences; l'application de nouvelles technologies ne devrait pas éliminer le facteur humain dans l'exercice du contrôle frontalier ni empêcher le flux de passagers sur toutes les frontières. A cet égard, il sera nécessaire, selon M. Mate: « de respecter conséquemment les droits de l'homme en préservant un haut niveau de protection des données personnelles. » Les délégations ont soutenu la prise en compte des résultats de projets-pilotes mis en place dans de différents Etats membres. La plupart des Etats ont soutenu le projet d'examen qui sera réalisé par la Commission européenne ; celui-ci tentera de déterminer la faisabilité et les avantages du système électronique d'autorisation de voyage.

 

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Date: 14.03.2008