Avant le début de la session du Conseil européen de printemps, qui commence aujourd’hui à Bruxelles, le Président du gouvernement de la République de Slovénie et du Conseil européen, M. Janez Janša, a commenté quelques attentes de la Présidence slovène à l'égard de l’actuel sommet européen.
« Le thème principal sera le paquet énergétique et climatique», a déclaré M. Janez Janša à son arrivée à la session du Conseil. Selon lui, ce paquet n’est pas seulement important pour l’Union européenne mais aussi pour les futures négociations qu’elle mènera avec ses partenaires mondiaux, tels que la Chine, le Brésil et les États-Unis. « Notre souhait est d'atteindre un accord global pour la période après-Kyoto », a souligné le Premier ministre tout en exprimant sa conviction que l'Union européenne conserverait son rôle de leader dans le domaine de l'environnement.
En outre, selon le Premier ministre slovène, un des autres thèmes importants de la session printanière du Conseil européen est le démarrage du troisième cycle de la stratégie de Lisbonne. À cette occasion, il a rappelé que ce n'est que sur la base de la stratégie de Lisbonne que plus de six millions d'emplois ont été créés et que le taux de chômage est au plus bas depuis ces 25 dernières années. L'efficacité de la stratégie de Lisbonne est attestée par la stabilité de l'économie européenne, surtout au regard de sa résistance face aux turbulences venant de certains autres marchés. « Malgré certains ralentissements annoncés dans l'évolution des processus économiques, je suis persuadé que l'Union européenne dispose d'une base très solide pour pouvoir faire face à tous ces défis », a fini par ajouter le Premier ministre slovène.
Pour ce qui est de l’initiative de « l'Union pour la Méditerranée », le Premier ministre slovène et Président du Conseil européen a annoncé que, sur cette question, la Présidence slovène n'envisageait pas de prise de décision lors du Conseil actuel. M. Janša a certes reconnu la nécessité de renforcer la présence de l'Union européenne en Méditerranée mais a précisé que, selon lui, l'Europe n'avait pas besoin d’institutions parallèles; toutefois, il a encouragé la participation de tous les États membres de l’Union à ce projet.
