Les chefs d'Etat et de Gouvernement ont confirmé leur engagement dans trois domaines clés et ont permis à l'UE de se doter de moyens lui permettant d'affronter les défis auxquels sont confrontés les 27 pays membres.
« Nous venons de lancer un nouveau cycle triennal, moderne et concret, pour la croissance et l'emploi. Nous avons adopté un agenda ambitieux et confirmé les principes directeurs pour l'adoption du paquet climat –énergie. Nous avons apporté une réponse aux défis actuels afin d'assurer la stabilité des marchés financiers », a déclaré, à la fin du sommet, Janez Janša, Premier ministre slovène et président du Conseil de l'UE.
Le résultat le plus satisfaisant de ce sommet, selon le Premier ministre slovène, est l'accord sur l'agenda et les principes directeurs pour le paquet climat – énergie.
« Après le travail intensif mené par la présidence slovène depuis janvier, je peux confirmer que nous nous engagerons à atteindre un accord sur l'ensemble du paquet d'ici la fin de l'année. A cet effet, toutes les institutions européennes devront mener un travail constructif qui permettra l'adoption du paquet avant le printemps 2009. »
Afin de pouvoir débattre des principaux éléments du paquet dans les mois à venir, les chefs d'Etat et de Gouvernement se sont accordés sur les principes directeurs du paquet :
« En ce qui concerne la mise en œuvre du paquet, le débat a porté, entre autres, sur les quotas d'émissions de gaz à effet de serre. Le système en vigueur jusqu'à présent, qui a servi de base à la détermination des quotas nationaux, ne garantissait pas suffisamment la réalisation des objectifs de réduction des émissions fixés en mars 2007. C'est pourquoi, nous avons convenu aujourd'hui de soutenir l'approche du système européen d'échange de quotas d'émissions (ETS),» a affirmé Janez Janša.
Les chefs d'Etat et de Gouvernement ont également débattu de la dénommée « fuite de carbone » : certains secteurs industriels, face aux critères environnementaux élevés, pourraient décider de délocaliser leurs activités dans des pays tiers. Le président du Conseil de l'UE a souligné que « la solution à ce problème résidait dans l'adoption, en temps voulu, d'un accord global sur les changements climatiques pour l'après 2012 ; ainsi, chacun serait soumis aux mêmes obligations à l'égard de l'environnement. Nous savons que notre industrie, comme toutes les activités grandes consommatrices d'énergie, réclame une plus grande prévisibilité environnementale, dans les meilleurs délais. C'est pourquoi nous souhaitons accorder une attention particulière à ces attentes dans le cadre des débats sur les directives ETS »