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Avril

23.04.2008

Discours du président de la République de Slovénie, Danilo Türk, devant le Parlement européen


Seul le texte prononcé fait foi

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames, Messieurs,

C'est un très grand honneur pour moi de pouvoir m'exprimer devant cette haute assemblée. Il y a quelques mois, nous avons fêté le cinquantième anniversaire de l'Assemblée parlementaire européenne.  Cet événement représente une excellente occasion pour réfléchir à la situation actuelle et à l'avenir de l'Union européenne. Aujourd'hui, le privilège m'est donné de partager avec vous, en tant que président désigné du peuple européen, mes vues sur ces questions.

Ce parlement et, bien entendu, l'Union européenne dans son ensemble sont à l'origine d'une vision extraordinaire: celle d'une paix et d'une prospérité durables auxquelles le peuple européen a su insuffler un esprit de coopération et de cohésion renforcée.

Les pères de cette vision – Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi et les autres – n'auraient certainement pas pu imaginer que, 51 ans après l'institution de la Communauté européenne, la Slovénie dirigerait, en tant que premier pays parmi ceux ayant intégré l'Union européenne en 2004, cette Europe de plus en plus unie et que le président de ce pays s'exprimerait devant le Parlement européen. Non seulement le projet européen a atteint ses objectifs mais il a également démontré qu'il avait su transmuer sa force et engendrer une Europe d'un nouveau genre, que nul n'avait connue auparavant durant sa longue histoire.

Il est encore plus remarquable que l'Union européenne, à travers ce projet, ait su se faire valoir en tant que protagoniste de premier plan sur la scène internationale.

Qu'est-ce qui a permis d'atteindre ce succès incroyable? Comment comprenons-nous les leçons de ce succès aujourd'hui? Sommes-nous capables de tirer parti de ces leçons pour relever nos défis actuels et futurs?

Telles sont les interrogations que nous devons constamment mettre en avant. L'Union européenne continuera à s'interroger sur ces questions complexes dans le contexte d'une mondialisation accrue et elle devra y répondre de manière satisfaisante. L'histoire de l'Union européenne sera encore couronnée de succès si elle sait maintenir son dynamisme et s'affirmer comme protagoniste de poids dans tous les domaines sur la scène internationale. La poursuite dans cette voie sera déterminante pour le succès de l'Europe, ce qu'exigent sa position et sa volonté de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale.

Son rôle moteur dans de nombreux domaines est établi ou escompté avec impatience. Aujourd'hui, je n'en mentionnerai que deux: le réchauffement climatique et les droits de l'homme.

L'année dernière, l'Union européenne a placé les questions environnementales, et plus particulièrement le réchauffement planétaire, au cœur de l'élaboration de sa politique. Il s'agit là, indubitablement, d'une décision fondée et pertinente, les changements climatiques et la dégradation de l'environnement constituant les menaces les plus sérieuses et les défis les plus exigeants auxquels nous devrons tous faire face. La Commission européenne a déterminé un certain nombre d'objectifs qui permettront à l'Union européenne d'assumer un rôle moteur au niveau international. L'objectif essentiel est de réduire de 20%, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020. À cette fin, nous devrons nous engager à une plus grande autonomie. L'impulsion d'objectifs encore plus ambitieux devra s'intégrer dans un accord global au niveau international qui associera tous nos principaux partenaires. Dans une telle éventualité, l'Union européenne, en accord avec la Commission européenne, serait disposée à réduire de 30% ses émissions sur la même période. De tels objectifs réclament de modifier sérieusement notre approche dans le traitement du réchauffement climatique, à un moment où le monde a besoin de bons exemples de gouvernance mondiale.

Ces objectifs sont-ils réalistes ou demeureront-ils des obstacles insurmontables? La réponse à cette interrogation n'est pas encore évidente. Il y a un mois, le Conseil européen a salué la proposition de la Commission européenne et a estimé qu'elle pourrait soutenir  un tel accord. Les consultations qui seront menées l'année prochaine à ce sujet montreront à quel point il est possible d'atteindre cet objectif avant la conférence internationale de Copenhague qui se déroulera en décembre 2009. Le Parlement européen a reconnu l'importance de cette question en instituant une Commission parlementaire sur les changements climatiques qui jouera un rôle essentiel en la matière.

La tâche qui nous attend sera probablement ardue. L'agitation qui commence à retentir dans les médias européens  diffuse des messages contradictoires. Certains soutiennent l'action de l'Union européenne, d'autres voix, plus sceptiques, se font l'écho des inquiétudes de certains secteurs industriels et du discours selon lequel, face à la rude concurrence suscitée par la conjoncture économique mondiale, les questions environnementales devraient passer au second plan.

Les moments difficiles que nous vivons offrent de nouvelles expériences de gouvernance. Il est évident que le réchauffement planétaire, à son point actuel, met la communauté internationale face à un difficile dilemme: ou poursuivre une perspective de croissance et s'accommoder de la catastrophe, ou rassembler tout son courage pour changer d'attitude afin d'atténuer les impacts du réchauffement climatique et de prévenir les plus critiques d'entre eux.  La croissance effrénée est vouée à l'échec. Le changement, même s'il est difficile à instituer, est des plus impérieux. J'espère que, cette année, nous ferons les choix qui y conduisent.

Ces efforts réclament un élargissement conséquent de nos lignes de défense. Beaucoup  d'entre nous expriment le désir d'une orientation réformatrice. Les organisations non-gouvernementales, les médias et d'autres acteurs de la société civile se mobilisent. Les milieux d'affaires manifestent un intérêt grandissant pour le développement de nouvelles technologies qui s'appuient sur des énergies propres. De plus en plus de personnes sont disposées à changer leurs modes de vie. Il est cependant nécessaire de coordonner ces aspirations dans une perspective viable.  Le calendrier est connu. Le lieu de l'événement également. Le programme d'actions adopté en décembre dernier à Bali, est la conclusion de négociations qui se poursuivront dans les années à venir pour l'adoption d'un accord qui se substituera au protocole de Kyoto après 2012. Même si cet accord s'accomplit dans le cadre des Nations Unies, il est important que nous fassions preuve de cohésion en tout lieu. L'époque et la région où nous vivons nous permettent d'unir nos forces. Il est maintenant temps que l'Union européenne assume sa position de pointe sur ces questions.

 

Mesdames, Messieurs,

L'environnement est un domaine dans lequel l'Union européenne doit jouer un rôle moteur au niveau mondial; elle doit faire preuve d'efforts encore plus importants quant aux droits de l'homme dans le monde.

La position qu'occupe l'Union européenne en la matière est incontestable. Les institutions européennes sont fondées sur les droits de l'homme et des peuples, l'Europe est l'espace des droits de l'homme. La ratification du traité de Lisbonne par tous les Etats membres d'ici la fin de l'année, période durant laquelle nous célébrerons le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, signifiera également que, pour la première fois durant l'histoire de l'Union, un large éventail de droits civils, politiques, économiques et sociaux sera garanti aux citoyens et résidents de l'Union européenne par l'intermédiaire de la Charte des droits fondamentaux qui deviendra juridiquement contraignante.

Cependant la situation n'est pas encourageante. Les droits de l'homme sont fréquemment et systématiquement bafoués dans de nombreuses régions du monde. Ceci résulte notamment de la cécité dans laquelle nous plonge la recherche du profit économique et l'absence d'égards quant aux besoins des populations locales et de l'environnement.  En raison de la pauvreté de ces populations, la misère, la faim voire, dans certains cas, la mort menacent. Dans les conflits armés qui sévissent dans de nombreux pays africains ou asiatiques, des actes de cruauté perdurent, ceux-ci pouvant souvent être assimilés à des crimes contre l'humanité.

L'Europe doit proposer un modèle de développement économique durable en y associant des efforts humanitaires et diplomatiques assortis de sanctions qui s'appuieront sur les arrêts du Tribunal pénal international.

Le rôle moteur de l'Europe est nécessaire au moment où l'action mondiale en faveur des droits de l'homme accuse un retard. Le Conseil des Nations Unies s'est toujours efforcé de mettre en place des modes d'actions appropriés. Ses efforts pour instituer un examen régulier des droits de l'homme à l'échelle mondiale sont encourageants mais encore inachevés. Son action face aux violations nombreuses et systématiques des droits de l'homme manque d'ampleur. Ceci peut être corrigé avec le temps mais ne pourra s'effectuer sans une gouvernance efficace des Etats membres des Nations Unions qui doivent se fédérer autour des droits de l'homme.

En réalité, nous ne pourrons y parvenir sans le renforcement du rôle moteur de l'Union européenne, celle-ci représentant le groupe le plus influent au sein des Nations Unies. Certains autres Etats, traditionnellement défenseurs des droits de l'homme, sont devenus moins actifs et n'ont sollicité pas d'adhésion au Conseil des droits de l'homme. Notre inquiétude croissante face au terrorisme et aux autres menaces à l'encontre de notre sécurité et les réponses que nous y avons apportées, souvent erronées et insuffisantes, ont de toute évidence diminué notre sensibilité à l'égard du respect des droits de l'homme. L'Union européenne doit combler cette lacune. 

L'Union européenne doit également s'enquérir de nouveaux modes de coopération au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. L'action du Conseil face à la crise du Darfour a permis d'asseoir le rôle majeur du Tribunal pénal international dans ses efforts pour juger les auteurs des crimes des plus ignobles de notre temps. Il y a presque un an, le TPI a délivré des mandats d'arrêt contre certains de ces criminels. Les efforts pour traduire ces personnes en justice doivent se poursuivre afin que l'activité du TPI demeure décisive.

Toutefois, l'Union européenne doit également réfléchir, en dehors du cadre du Conseil de sécurité, aux mesures qui pourraient soutenir l'efficacité du TPI.  Le droit international est l'épine dorsale de l'action en faveur des droits de l'homme et réclame, à ce titre, un soutien efficace.

L'Union européenne devrait également oeuvrer  à l'émergence de régimes démocratiques dans le monde entier, le respect des droits de l'homme en dépendant grandement. A cet effet, l'action internationale est certes nécessaire, mais nous devons également prendre en considération nos partenariats régionaux et à d'autres niveaux pour toutes décisions relatives aux droits de l'homme au niveau international. Il s'agit de nos partenaires et il faut cultiver nos partenariats.

 

Mesdames et  Messieurs,

Il ne sera possible de renforcer nos politiques, sous leurs différentes formes, en faveur des droits de l'homme au niveau international, que si celles-ci se fondent et respectent les droits humains corrolaires dans nos propres pays. Ceci passe par la protection des droits humains des migrants et des requérants d'asile et par un usage scrupuleux de la législation dans les cas d'inculpation d'actes terroristes.

Il est nécessaire d'en poursuivre l'instauration des fondements. Le traité de Lisbonne comprend une Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Ce document permettra d'améliorer les procédures de prise de décision et facilitera l'adoption de solutions courageuses et fructueuses dans le domaine des droits de l'homme.

Le volontarisme en Europe n'est pas nouveau. Cette «agitation créatrice» européenne qu'évoquait le président allemand Horst Köhler il y a deux ans dans son discours devant cette même assemblée européenne, a permis à l'Europe de relever différents défis politiques et sociaux dans un souci de liberté et de vérité, afin de mettre en œuvre solidarité et prospérité pour tous. Le dynamisme et l' «agitation créatrice» ne seront nulle part plus nécessaires que dans la politique migratoire et pour l'intégration des migrants.

L'Europe vieillit et ne pourra continuer à occuper une position mondiale de pointe  sans mettre en oeuvre une politique migratoire efficace. L'Europe a besoin de la contribution de nouvelles populations, positive dans l'esprit et susceptible de contribuer à l'enrichissement de tous. Comme vous le savez, les mesures politiques visant à l'intégration des migrants sont d'une grande diversité et doivent être élaborées en tenant compte des particularités des pays  d'accueil de ces migrants. Certains de ces éléments ont cependant une portée plus générale et l'Europe, à certains égards, pourrait s'inspirer de pays non européens comme le Canada.

La politique migratoire réclamera une série d'abjectifs concertés au niveau de l'Union européenne dans son ensemble. L'objectif de mise en place d'un système commun d'asile d'ici 2010 est à la fois ambitieux et urgent. De même, il est nécessaire d'améliorer la coordination entre les politiques migratoires et les politiques d'aide au développement. L'Union européenne doit renforcer sa position dans le dialogue sur ces questions au plus haut niveau des Nations Unies . 

Parallèlement, il nécessaire d'agir en faveur de l'intégration des migrants et de leurs communautés. La prospérité économique et une plus grande  mobilité sociale sont essentielles pour la réussite de ces politiques. Par exemple, les activités commerciales que mènent certaines minorités ethniques  sont sources de créations d'emplois et contribuent au développement économique des pays d'accueil. De l'autre côté, les gouvernements peuvent contribuer à ce même effort en instituant des législations favorables, des programmes de formation et des aides à la création d'entreprises. 

L'intégration passe également par l'accès à l'éducation, notamment à l'apprentissage des langues, et par l'accès à l'enseignement supérieur. L'instruction est garante du succès de l'intégration des migrants au sein de la société au sens large. Il faut mettre en valeur les succès dans ces domaines. Il faut permettre aux personnes issues de l'immigration qui ont réussi de s'exprimer dans les médias afin de faire ressortir leur caractère exemplaire. Ceci aidera l'opinion publique à comprendre que différence et intégration sont compatibles et que la non discrimination et l'égalité des chances sont parmi les valeurs citoyennes les plus importantes. Le succès procède toujours du succès. La réaction que suscite la réussite des plus démunis force l'admiration des autres.

À travers cet exposé détaillé sur l'immigration et l'intégration, j'ai voulu mettre en avant, non seulement l'importance de ces deux questions pour l'avenir de l'Europe, mais aussi le fait qu'elles jouent un rôle de nouvelle mise à l'épreuve de la créativité européenne. Effectivement, par le passé, l'Europe est parvenue à résoudre la plupart de ses difficultés sociales, devenant ainsi un modèle d'équité et de prospérité économique au niveau mondial. Il n'y a donc aucune raison pour que notre génération ne trouve pas ses propres solutions au sujet de l'immigration et de l'intégration. L'Europe a justement beaucoup à gagner en s'ouvrant aux personnes compétentes et qualifiées qui sont prêtes à contribuer à son futur bien-être.

 

Mesdames et Messieurs,

Il est évident que de nos jours, nous avons besoin d'objectifs, de vision et de créativité mais  en même temps, l'Union européenne doit montrer qu'elle est capable de réagir, à tout moment, aux différents défis et d'y répondre par des solutions pragmatiques.

Il faut se souvenir que c'est ce même pragmatisme qui a ouvert la porte, il y a plus de cinquante ans, à la création des Communautés européennes et qui est restée la clé de son succès jusqu'à nos jours. L'idée d'établir les Communautés européennes à des fins économiques était extrêmement pragmatique, servant ainsi de base à l'ensemble du développement qui a eu lieu dans les années qui ont suivi. L'importance du pragmatisme, à travers l'histoire de l'Union européenne, s'est illustrée par l'évolution de la Communauté économique européenne vers une union douanière et au-delà, par la capacité à créer de nouvelles formes de coopération et de nouveaux types d'institutions dotées de nouveaux pouvoirs. Ce pragmatisme s'est aussi illustré par la capacité de l'Union européenne à s'élargir géographiquement.

Encore à l'époque actuelle, l'Union européenne est confrontée à de nouveaux défis qui exigent une adaptation de nature pragmatique. Parmi eux, le futur élargissement est le plus important. À cet égard, il est clair que tous ceux qui aspirent à l'adhésion doivent remplir les critères exigés. Il est cependant inadmissible que l'on empêche leur entrée dans l'UE seulement du fait de difficultés politiques ou de préjugés culturels.

En s'efforçant d'assumer la position d'une puissance stratégique mondiale, l'Union européenne a, en effet, besoin de la Turquie. Il faut donc poursuivre les négociations d'adhésion. L'Union européenne ne doit pas lui refuser aujourd'hui la perspective d'adhésion puisque celle-ci a déjà été approuvée auparavant. Cela mettrait en question la crédibilité de l'Union européenne.

De plus, l'Union européenne ne peut accepter le «trou noir» des Balkans occidentaux. Il faut que les négociations d'adhésion définissent de manière plus claire la perspective européenne de ces pays. À cette fin, il faut poursuivre un travail, auprès des pays, individuellement, de renforcement de leurs capacités à remplir les critères d'adhésion, mais aussi un travail en direction de l'ensemble de la région de mise en place d'un dispositif cadre qui permettrait de traiter et de résoudre les problèmes communs.

En ce qui concerne la politique en direction de ses voisins de l'Est et des autres régions, l'Union européenne doit recourir au même pragmatisme que celui sur lequel elle s'appuyait par le passé.  L'Ukraine et la Moldavie ont besoin, elles aussi, d'une perspective d'adhésion à l'Union européenne: il serait donc inadmissible de la leur refuser.

En outre, le pragmatisme est une caractéristique qui s'observe tant dans la pratique que dans l'état d'esprit. Il est évident que les pays candidats sont obligés, dans tous les domaines soumis à des exigences par le processus d'adhésion, de remplir l'ensemble des critères qui leur sont imposés. Il existe de bonnes raisons, pour l'Union européenne, de faire respecter scrupuleusement et strictement ces critères. Si beau de temps est nécessaire à les remplir, il faudra le mettre. Une ou deux années de négociations seraient un moindre coût pour préserver la crédibilité et les normes de l'Union européenne.

Enfin les pays qui ne sont pas en mesure de remplir ces critères ne doivent pas être, pour autant, exclus du processus d'élargissement. Le sentiment d'être exclu fait naître le mécontentement; le mécontentement fait naître l'instabilité. Il faut donc préserver un état d'esprit pragmatique et réfléchir au futur élargissement de manière à ce qu'il réponde aux besoins de l'Union européenne en tant qu'acteur mondial.

 

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de résumer mes propos.

L'Union européenne est une grande réussite historique. Le niveau de développement qu'elle a atteint aujourd'hui lui impose d'être consciente de son rôle de leader de l'actualité mondiale mais aussi de la responsabilité découlant de ce statut. On attendrait de l'Union européenne qu'elle joue un rôle de premier plan dans des domaines tels que le réchauffement climatique et les droits de l'homme.

Ensuite, la créativité doit demeurer la principale ligne de conduite quant à la recherche de politiques efficaces d'immigration et d'intégration.

Enfin, le pragmatisme doit garder sa place dans tous les domaines afférents au futur élargissement, ce qui assurera à l'Union européenne un rôle de leader mondial.

Certes, ce plan paraît très ambitieux mais le progrès a toujours été le meilleur remède à la stagnation. Notre époque ne fait pas exception quoique les problèmes d'aujourd'hui soient plus divers que par le passé.  Mais ceci n'est, en fin de compte, que la conséquence naturelle du succès.

Merci pour votre attention.

 

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Date: 23.04.2008