M. Dimitrij Rupel, président du Conseil des Affaires générales et Relations extérieures de l'UE et ministre slovène des Affaires étrangères, a aujourd'hui rendu compte oralement à la Commission des Affaires étrangères (AFET) du Parlement européen des conclusions de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères (Gymnich), qui s'est tenue au Centre de congrès de Brdo en Slovénie, les 28 et 29 mars 2008. Le ministre slovène a présenté les principaux thèmes qui ont été débattus en profondeur pendant ces deux journées. Parmi ceux-ci, figuraient le processus de paix au Proche-Orient, une attention particulière ayant été accordée au rôle de la Syrie dans la région, les relations entre l'Union européenne et la Fédération de Russie, la perspective européenne des Balkans occidentaux et le dialogue interculturel dans le cadre duquel le Tibet et l'attitude à l'égard de l'islam ont été évoqués.
M. Rupel a rappelé aux membres du Parlement européen que les Etats membres et les institutions de l'Union devaient prêter une plus grande attention à la coordination de leurs contacts avec la Syrie. Lors de la réunion informelle, les ministres ont également réitéré le soutien de l'UE au processus d'Annapolis.
Au sujet des relations avec la Russie, la majorité des Etats membres est favorable à la confirmation du mandat et au lancement des négociations pour la conclusion d'un nouvel accord-cadre dans les plus brefs délais. Les ministres des Affaires étrangères ont également exprimé le souhait de voir la Russie devenir un partenaire fiable et transparent, objectif qu'elle pourrait atteindre notamment par son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce.
Au sujet des Balkans occidentaux, les ministres ont confirmé la perspective européenne de tous les Etats de cette région. M. Rupel a ajouté qu'une analyse approfondie de la situation dans tous les pays de cette région avait été réalisée en collaboration avec leurs ministres ou leurs représentants. « Vu son caractère spécifique, cette région a besoin d'un encouragement particulier, et cela surtout dans les pays où le processus d'intégration européenne doit faire face soit à une faible volonté politique soit à une capacité administrative insuffisante. L'UE doit donc faire preuve d'une détermination et d'un courage exceptionnels dans la région, » a affirmé le ministre slovène des Affaires étrangères.
M. Rupel a ensuite répondu aux questions des membres du Parlement européen.
